AlamĂn
L' alamĂn (ou alamĂ en valencien, d'un terme arabe signifiant personne de confiance) Ă©tait la figure centrale de la aljama Ă©lue par l' alcalde mayor (Ă©quivalent de juge). Cette charge comprenait plusieurs fonctions dont les plus importantes Ă©taient celles de dĂ©fendre les intĂ©rĂŞts Ă©conomiques du roi et des habitants des morerĂas qui dĂ©pendaient de lui ainsi que de prĂ©sider Ă la juridiction[1] aux cĂ´tĂ©s du bailli et de l'alcadĂn dans les cas de force majeure. Le reste de ses fonctions dite mineures Ă©taient de veiller au commerce alimentaire ainsi qu'Ă la qualitĂ© de la nourriture et Ă son prix.
L'alamĂn Ă©tait relativement bien rĂ©munĂ©rĂ© et exemptĂ© d'impĂ´t sauf lors de crises Ă©conomiques graves.
En 1298, le roi Jacques II d'Aragon permit aux alamĂns d'exercer un contrĂ´le absolu sur les commerces musulmans de la aljama, il ordonna Ă©galement Ă ses officiels responsables du commerce en gĂ©nĂ©ral, de ne pas s'immiscer dans les affaires des alamĂns[2].
Références
Diccionario de la lengua castellana, 1770
- El naixement d’una vila rural valenciana: Cocentaina, 1245-1304. Carmel Ferragud Domingo
- La aljama sarracena de Huesca en el siglo XIV, MarĂa Blanca Basáñez Villaluenga