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Akie Abe

Akie Abe (漉怍 昭恔, Abe Akie, nĂ©e le ) est l'Ă©pouse de l’ancien Premier ministre du Japon Shinzƍ Abe jusqu'Ă  l’assassinat de ce dernier le .

Akie Abe
Illustration.
Akie Abe en 2017.
Fonctions
Épouse du Premier ministre du Japon
–
Monarque Akihito
Naruhito
Premier ministre Shinzƍ Abe
Prédécesseur Hitomi Noda
Successeur Mariko Suga
–
(1 an)
Monarque Akihito
Premier ministre Shinzƍ Abe
Prédécesseur Chieko Mori (indirectement)
Successeur Kiyoko Fukuda
Biographie
Nom de naissance Akie Matsuzaki
Date de naissance
Lieu de naissance Tokyo (Japon)
Nationalité Japonaise
Conjoint Shinzo Abe (1987-2022)
DiplĂŽmĂ©e de UniversitĂ© Rikkyƍ
RĂ©sidence Sƍri-daijin Kantei, Tokyo

Biographie

NĂ©e Akie Matsuzaki (æŸćŽŽæ˜­æ”, Matsuzaki Akie), Akie peut ĂȘtre considĂ©rĂ©e comme issue d'un milieu bourgeois mondain. Son pĂšre est l'ancien prĂ©sident de la compagnie Morinaga, l'un des plus grands fabricants de bonbons du Japon. Elle Ă©tudie Ă  l'Ă©cole du SacrĂ©-CƓur de Tokyo (è–ćżƒć„łć­ć­Šé™ą, Seishin Joshi Gakuin), dans des Ă©coles catholiques, puis Ă©tudie au collĂšge professionnel du SacrĂ©-CƓur (en)[1]. Akie travaille pour la compagnie Dentsu, l'une des plus grandes agences de publicitĂ© du monde, avant d'Ă©pouser Shinzƍ Abe en 1987.

Au cours du premier mandat de son mari, elle reste trĂšs discrĂšte. Cependant aprĂšs la fin de celui-ci ; elle dĂ©cide de retourner Ă©tudier Ă  l'universitĂ© jusqu'Ă  recevoir son master en design social de l'universitĂ© Rikkyƍ en et elle tĂ©moigne comment ceci l'a poussĂ© Ă  dĂ©velopper ses propres idĂ©es[2]. Elle s'investit simultanĂ©ment dans l'ouverture d'un izakaya (bar Ă  vin, bar Ă  tapas) bio dans le quartier de Kanda Ă  Tokyo qui ouvre en 2012 peu avant le retour de son Ă©poux Ă  la tĂȘte du parti, mais ne s'occupe pas de sa direction sur l'insistance de sa belle-mĂšre[3]. Sa prĂ©sence mĂ©diatique beaucoup plus importante Ă  partir de ce moment conduit Ă  ce qu'elle reçoive le surnom de « parti d'opposition domestique Â» (柶ćș­ć†…野慚, kateinai yatĂŽ), en raison de ses divergences de vues avec son Ă©poux y compris sur des sujets sensibles, comme le nuclĂ©aire ou le partenariat de sĂ©curitĂ© avec les États-Unis[2]. Le couple n'a pas d'enfants, mĂȘme aprĂšs avoir essayĂ© des traitements de fertilitĂ©[4].

À la fin des annĂ©es 1990, elle travaille comme DJ Ă  la radio dans la ville natale de son mari, Shimonoseki. Elle est populaire sur les ondes et est connue sous le nom « Akky Â». Elle est Ă©galement une admiratrice des sĂ©ries sud-corĂ©ennes et des acteurs Bae Yong-jun et Park Yong-ha[5].

Elle soutient les minorités sexuelles et la communauté LGBT. Le , elle se joint à la Marche des fiertés de Tokyo pour montrer son soutien à de plus grands droits pour la communauté LGBT japonaise[6].

Elle est proche des dirigeants du Moritomo Gakuen, un groupe scolaire privĂ© nationaliste engagĂ© dans la promotion d’un enseignement « rĂ©affirmant le caractĂšre impĂ©rial du Japon ». Elle est nommĂ©e proviseure honoraire d'un Ă©tablissement appartenant au groupe, ce qui donnera lieu Ă  un scandale de corruption[7].

Voir aussi

Notes et références

  1. è–ćżƒć„łć­ć°‚é–€ć­Šæ ĄïŒšăƒ›ăƒŒăƒ 
  2. (en-US) Sayuri Daimon, « Japan’s first lady, Akie Abe, speaks her own mind », The Japan Times Online,‎ (ISSN 0447-5763, lire en ligne, consultĂ© le )
  3. (en) « Akie Abe not afraid to speak her mind », Japan Today,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  4. Shinzo and Akie Abe's childlessness
  5. Japan’s First Lady-to-Be an Avid Korean Wave Fan, The Chosun Ilbo. Accessed September 26, 2006.
  6. Akie Abe joins gay parade, Japan Today.
  7. « Au Japon, Shinzo Abe rattrapĂ© par une vieille affaire de corruption », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne)

Liens externes

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