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Ahmed Ali Abdallah Saleh

Ahmed Ali Abdallah Saleh (en arabe : أحمد علي عبد الله صالح), né le à Sanaa, est un militaire, diplomate et homme politique yéménite, fils aîné d'Ali Abdallah Saleh.

Ahmed Ali Abdallah Saleh
أحمد علي عبد الله صالح
Ahmed Ali Abdallah Saleh
Ahmed Saleh en 1984

Naissance
Sanaa (Yémen du Nord)
Origine Yéménite
Arme Artillerie
Grade Major-général
Années de service 20002012
Commandement Garde républicaine (2004-2012)
Conflits Guerre du Saada
Révolution yéménite
Faits d'armes Guerre civile yéménite
Autres fonctions Député de la Chambre des députés (1997-2003)
Ambassadeur aux Émirats arabes unis (2013-2015)
Famille Ali Abdallah Saleh (père)
Tarek Saleh (cousin)

Biographie

Né le , il fait des études d'économies, puis il rejoint l'armée[1]. Il est élu député de la Chambre des députés en 1997[1].

Il échappe à une tentative d'assassinat en 2004[1].

Il est, de 2004[1] à 2013, le commandant de la garde républicaine[2], avant d’être limogé par le président de la République, Abdrabbo Mansour Hadi, dans le contexte de la guerre civile yéménite[3]. Le , son père est blessé dans une attaque contre la mosquée al-Nahdin du palais présidentiel. Saleh demeure néanmoins le président de la République en titre[4] et reprend ses activités le . Cependant, le président par intérim Abdrabbo Mansour Hadi ne se rend pas au palais présidentiel, qui est alors occupé par Ahmed, tandis que le clan Saleh continue de contrôler de facto le gouvernement[5].

Il a ensuite été ambassadeur du Yémen aux Émirats arabes unis de 2013 à 2015[6]. Il met à profit cette période pour entretenir ses réseaux politiques et militaires et en avait développé de nouveaux dans les pays du Golfe. Il tente, début 2015, d’intervenir auprès des Saoudiens pour s’ériger en alternative tant aux houthistes qu’à Hadi. Il garde le silence lors de l'entrée en guerre de l'Arabie saoudite et des Émirats arabes unis contre les houthistes[3]. Limogé de sa fonction d'ambassadeur, il est ensuite placé en résidence surveillée par les EAU.

Le , il appelle depuis l'Arabie à venger la mort de son père, tué lors de la bataille de Sanaa par les Houthis et affirme vouloir mener le combat contre les Houthis[7]. Il affirme par ailleurs que celui-ci est mort dans sa résidence « les armes à la main, en compagnie de ses camarades »[8].

Il a longtemps été considéré comme un successeur potentiel de son père[9] - [10] et ainsi préparé à prendre le pouvoir[11]. Après la mort de son père, une faction du Congrès général du peuple le soutenant a émergé[12]. Les Émirats arabes unis ont également envisagé d’évincer Hadi de sa fonction de président du Yémen pour le remplacer par Ahmed Ali Abdallah Saleh. Cette hypothèse a généré des tensions avec l'Arabie saoudite[3]

Notes et références

  1. « ANALYSIS: Who is most likely to become Saleh’s successor in Yemen? » (consulté le )
  2. « Yemen president orders military shake-up » (consulté le )
  3. Laurent Bonnefoy, « Yémen. Fin de partie reportée pour Ali Abdallah Saleh », sur Orient XXI, (consulté le )
  4. Al-Hadi acting President of Yemen Al Jazeera Blogs, 4 juin 2011
  5. « Historical Dictionary of Yemen », sur Google Books (consulté le )
  6. « President Hadi fires Saleh's eldest son » (consulté le )
  7. « Le fils de Saleh appelle les Yéménites à venger son père », sur Le Figaro (consulté le )
  8. « Yémen : les Houthis manifestent sans être vindicatifs contre Saleh », sur Europe 1 (consulté le )
  9. « Au Yémen, une année de guerre pour rien », sur Le Monde diplomatique (consulté le )
  10. Reuters Editorial, « Exiled son of Yemen's Saleh takes up anti-Houthi cause », sur U.S. (consulté le )
  11. Home, « Le fils de Saleh appelle les Yéménites à venger son père », sur Le Figaro (consulté le )
  12. « Death of a leader: Where next for Yemen’s GPC after murder of Saleh? », sur Middle East Eye (consulté le )
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