Agent d'ambiance
Un agent d’ambiance (ou agent d'ambiance et de prévention[1]) est une personne travaillant dans les transports en commun en France et ayant pour fonction de réduire l'insécurité, notamment en voyageant régulièrement avec les usagers, en réduisant les conflits entre ces derniers et en faisant respecter la réglementation[2]. Ils peuvent cependant aussi assurer des fonctions commerciales[2].
Forme féminine |
Agente d'ambiance |
---|---|
Autres appellations |
agent d'ambiance et de prévention[1] |
Secteur |
Le terme d'« agent d'ambiance » a été utilisé dans les années 1980 pour désigner les « grands frères » des banlieues françaises[3] - [4]. De nos jours le métier y reste lié, puisque les agents sont principalement recrutés en provenance de quartiers dits « sensibles »[2].
Selon un rapport du Ministère de l'Équipement, des Transports et du Logement en 1999, leur déploiement correspond à une baisse ou une stabilisation des incidents sur les lignes, bien que d'autres mesures[Note 1] puissent être à l'origine de ces améliorations[2].
Notes et références
Notes
- Par exemple une amélioration du service, une nouvelle politique tarifaire, une nouvelle politique de sécurisation et de contrôle, etc.
Références
- « 546e Autres agents et hôtesses d'accompagnement (transports, tourisme) », sur insee.fr, Insee (consulté le ).
- Frédérique Bourgeois et Pierre Paquiet, « Agents d'ambiance dans les transports public urbains : pratiques, effet et enjeux d'un métier en émergence », sur developpement-durable.gouv.fr, Ministère de l'Équipement, des Transports et du Logement, (consulté le ).
- Jacques de Plazaola, « Recherche sur les stratégies de sûreté et d'ambiance dans les transports publics », sur developpement-durable.gouv.fr, VIA GTI / PREDIT, (consulté le ) : « D'où l'importance de l'agent d'ambiance médiateur ("Grand Frère") dans les quartiers difficiles pour créer un vrai lien », p. 28.
- « 1997. Mot à mot. Agent d'ambiance. », sur liberation.fr, Libération, 22 décembre 1997 à 14:16 (consulté le ) : « Terme apparu à la fin des années 80 du côté de Chanteloup-les-Vignes (Yvelines), pour désigner les « grands frères » des banlieues. »