Adeline Rapon

Née à Paris, en 1990, d'une mère corrézienne et d'un père martiniquais[1], elle lance en 2008 un blog mode[2], qui devient un blog lifestyle qu'elle tient pendant six ans[3] - [4]. Après des études en littérature et en histoire de l'art[5], et un diplôme de la Haute École de Joaillerie[6], elle devient bijoutière-joaillère pendant huit ans, tout en étant aussi DJ dans le groupe The Pigalle Sisterhood[7] - [8] avant de se consacrer pleinement à la photographie[9].

Pendant le premier confinement lié à la pandémie de COVID 19 en 2020, elle crée une série d'autoportraits qu'elle intitule Fanm Fô (« femme forte » en créole[10]), où elle se met en scène en reproduisant certaines poses de photographies de femmes noires antillaises. Cette démarche vise à rendre hommage à ces femmes[11] tout en interrogeant les clichés que ces portraits véhiculaient[12] et en réfléchissant à ses racines[13]. Cette série donne lieu à une exposition à Fort-de-France pendant l'été 2020[14], puis lors des neuvièmes Rencontres photographiques du 10^e arrondissement de Paris, fin 2021[2] - [15]. Son compte Instagram compte près de 70 000 abonnés fin 2021[16].

Chez Mona à la Cité Audacieuse.

Début 2022, elle expose dans la galerie parisienne Fabrique contemporaine, puis au café Chez Mona, à la Cité Audacieuse, une série de photographies intitulée Renaissance[17]. Fin mai, elle publie avec Émilie Gleason la bande dessinée Ébouriffant·e·s à propos d'une société où l'épilation serait interdite[18]. La même année, elle apparait dans le clip de Faith meets Ana, de la chanteuse Mélissa Laveaux[19], qu'elle avait photographiée pour son album Mama Forgot Her Name is Miracle[20].

En 2023, elle est membre du jury de la deuxième édition du prix Utopi·e destiné à récompenser des artistes LGBTQIA+[21] - [22]. Pendant l'été, elle expose de nouveau à Fort-de-France une série de photographies intitulée Lien·s.

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