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Adélaïde d'Aquitaine

Adélaïde d'Aquitaine (ou Adèle), (dite aussi Adélaïde de Poitiers ou de Poitou) (décédée après 1004), reine des Francs, est la fille du comte de Poitiers et duc d'Aquitaine, Guillaume III dit Tête d'Étoupe et d'Adèle de Normandie[1]. Elle est la sœur de Guillaume IV d'Aquitaine[2]. Elle est la petite-fille du chef viking Rollon.

Adélaïde d'Aquitaine
Description de cette image, également commentée ci-après
Portrait anachronique d'Adélaïde d'Aquitaine.

Titre

Reine des Francs


(9 ans, 3 mois et 21 jours)

Prédécesseur Emma d'Italie
Successeur Rozala d'Italie

Lors d'une trêve, elle sert de gage entre son père et le duc des Francs, Hugues Capet, qu'elle épouse vers 968[3] - [4].

En juin 987, après la mort de Louis V le Fainéant, dernier roi carolingien, l'assemblée des grands du royaume réunie à Senlis, élit Hugues Capet, roi de France, et Adélaïde monte sur le trône en tant que reine de France. Le dimanche suivant, à Noyon, elle est à côté de son époux quand celui-ci est sacré par Adalbéron, l'archevêque de Reims[5].

De leur union, naissent :

D’après le chroniqueur Helgaud de Fleury, à un âge inconnu de son adolescence, le jeune Robert tombe gravement malade, à tel point qu’Hugues et Adélaïde craignent pour sa vie. C’est alors que ses parents vont prier à l’église Sainte-Croix d’Orléans et offrent un crucifix d’or et un vase somptueux de 60 livres (30 kg) en offrande. Robert guérit miraculeusement.

« Sa pieuse mère l’envoya aux écoles de Reims et le confia au maître Gerbert, pour être élevé par lui et instruit suffisamment dans les doctrines libérales. »

— Helgaud de Fleury, Epitoma vitæ regis Roberti pii, v. 1033.

Une fois sauvé, Adélaïde confia l'éducation de son fils à Gerbert d'Aurillac, futur pape Sylvestre II[6]. Quand son mari meurt en 996, son fils Robert monte sur le trône à l'âge de 24 ans. Elle assiste aux démêlés matrimoniaux de son fils, qui épousera sa maîtresse Berthe de Bourgogne.

Attestée pour la dernière fois dans les documents en 1004, la date de son décès et le lieu de son inhumation sont inconnus[7].

Notes et références

  1. "Women's Biography: Adelaide of Aquitaine, queen of the Franks". Epistolae: Medieval Women's Latin Letters. Archived from the original on 20 December 2016.
  2. Léonce Auzias, L'Aquitaine carolingienne (778-987), , p. 510.
  3. Éditions Larousse, « Hugues Ier Capet - LAROUSSE », sur www.larousse.fr (consulté le ).
  4. Auzias, Léonce. "L'origine carolingienne des ducs féodaux d'Aquitaine et des rois Capétiens." Revue Historique 173.Fasc. 1 (1934): 91-102.
  5. Marine Jeannin, « Qui était Hugues Capet ? », sur Geo.fr, (consulté le ).
  6. Pierre Riché, Gerbert d'Aurillac, Le pape de l'an mil, p. 77, Fayard, Paris 1987.
  7. Alain Erlande-Brandenburg, Le Roi est mort : Étude sur les funérailles, les sépultures et les tombeaux des rois de France jusqu'à la fin du XIIIe siècle, Arts et métiers Graphiques, , p. 75, 158.

Liens externes

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