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Académie de chevalerie de Brandebourg-sur-la-Havel

L'Académie de chevalerie (à l'origine école de chevalerie , puis collège de chevalerie) est une école fondée en 1704, qui est affiliée à la cathédrale de Brandebourg. Le lycée évangélique de la cathédrale de Brandebourg (de) et l'école primaire évangélique de Brandebourg s'inscrivent dans la tradition de l'Académie de chevalerie. L'ancienne école est utilisée par l'école primaire. Le bâtiment est classé.

Académie de chevalerie de Brandebourg-sur-la-Havel
Bâtiment de l'académie de chevalerie dans la cour de la cathédrale
Histoire
Fondation
Cadre
Type
Pays
Coordonnées
52° 24′ 56″ N, 12° 34′ 00″ E
Carte

Histoire

En 1704, le chapitre de la cathédrale de Brandebourg fonde l'école de chevalerie avec l'approbation du roi Frédéric Ier de Prusse[1]. Le 26 janvier 1705, les cours commencent à l'école de la cour de la cathédrale. Depuis 1717, son nom est Collège de chevalerie. Le but de l'école est la formation de l'aristocratie brandebourgeoise et poméranienne. Par exemple, les langues étrangères comme le français et les sciences naturelles sont enseignées. Cependant, l'accent est mis sur les études juridiques et politiques.

L'école acquiert une grande importance après que le roi Frédéric-Guillaume Ier a décrété, le 8 juin 1729, que quiconque souhaitant obtenir un emploi dans la fonction publique prussienne doit avoir étudié dans une telle école pendant au moins deux ans. Avec l'introduction des diplômes d'études secondaires en 1788, un emploi du temps fixe est également introduit dans l'école. Depuis 1803, le nom de l'école est Académie de chevalerie (de).

Au cours de la réforme de l'école prussienne, l'Académie de chevalerie devient un lycée en 1809. Pendant les guerres napoléoniennes, l'école perd de nombreux diplômés et est transformée en hôpital. Après la reprise des cours, l'école connaît à nouveau des problèmes en raison de l'absence de jeunes nobles, qui fréquentent désormais également les lycées de la ville. À partir de 1842, les élèves des classes moyennes sont donc également admis après que le gouvernement prussien l'ait rendue obligatoire un an plus tôt.

Dans les années 1848/49 et surtout lorsque l'Assemblée nationale prussienne se réunit dans la cathédrale de Brandebourg, l'Académie de chevalerie doit être protégée par l'armée. Encore une fois, les diplômés sont restés à l'écart, de sorte qu'il est finalement dissous en 1849. Le roi Frédéric-Guillaume IV, qui est particulièrement lié à Brandebourg-sur-la-Havel, ordonne la refondation le 30 avril 1855. Un an plus tard, le 21 octobre, l'académie de chevalerie peut rouvrir ses portes en présence du roi.

Le bâtiment est reconstruit entre 1868 et 1871 après que le nombre de diplômés a à nouveau fortement augmenté. Le 23 février 1901, l'association des anciens élèves de l'académie de chevalerie est fondée[2].

En 1937, les plus hautes autorités de l'État, dirigées par le nouveau haut président et Gauleiter Emil Stürtz, décident de dissoudre l'Académie de chevalerie. Seul l'internat doit subsister grâce aux initiatives du conservateur sortant Wilhelm von Goertzke (de)[3]. Les étudiants sont affectés à ce qui était alors le lycée Saldern (de). En 1948, il est décidé d'instituer le chapitre de la cathédrale comme successeur légal de l'académie de chevalerie. Cependant, l'école n'est jamais officiellement dissoute. Dans les années qui suivirent, un lycée emménage dans les locaux de l'école, qu'il utilise jusqu'en 1974.

Aujourd'hui, il y a des parties d'une école primaire protestante dans le bâtiment. En outre, la tradition de l'académie de chevalerie se poursuit dans un lycée protestant de la cathédrale nouvellement fondé. Le 11 juin 2005, on fête le 300e anniversaire de la fondation de la l'Académie de chevalerie. Parmi les invités figurent, par exemple, le prince Georges-Frédéric de Prusse, chef de la maison de Hohenzollern, et l'ancien diplômé Otto Graf Lambsdorff.

Étudiants (sélection)

Enseignants (sélection)

  • Sebastian Gottfried Starcke (de) (1668-1710), orientaliste, directeur de 1708 Ă  1710
  • Ernst Siegfried Köpke (de) (1813-1883); philologue, directeur des annĂ©es 1850 jusqu'en 1860 au moins
  • Ludwig Hasper (de) (1825-1890) ; philologue classique, professeur principal 1863-1867
  • Otto Heine (de) (1832-1906), directeur de l'Ă©cole Ă  partir du 15 octobre 1883

Bibliographie

  • Programm der Ritter-Akademie zu Brandenburg 1845–1847. (Digitalisat)
  • Bericht : ĂĽber d. Schuljahr von Ostern ... bis Ostern ..., 1875–1924, (Digitalisat)
  • Zu der am ... im Festsaale der Ritter-Akademie stattfindenden Feier des Allerhöchsten Geburtstages Seiner Majestät des Königs ladet ... ein. 1857–1884, (Digitalisat)
  • Die Ritterakademie auf dem Dom zu Brandenburg (Havel), 13 p. zzgl. Bildmotive, Wiesikedruck, Brandenburg (Havel), 1922, zugeschr. http://d-nb.info/gnd/1019058439
  • Verein ehemaliger Zöglinge der Ritterakademie zu Brandenburg a. d. Havel, Bericht ĂĽber das Geschäftsjahr 1923, 24 p., im Auftrag, Werner von Klitzing, Charlottenhof, Ostbahn, 1924
  • Die Ritterakademie auf dem Dom zu Brandenburg (Havel), 1705-1938, 24 p. Wiesikedruck, Brandenburg (Havel), 1938, http://d-nb.info/1002577993, identisch: Die Ritterakademie : Mitteilungsblatt des Vereins Ehemaliger Zöglinge der Ritterakademie zu Brandenburg an der Havel 1.1925–20.1944 https://zdb-katalog.de/title.xhtml?idn=1002577993
  • Festschrift aus AnlaĂź des 250jährigen GrĂĽndungstages der Ritterakademie auf dem Dom zu Brandenburg an der Havel, 29. Juni 1705, 29. Juni 1955, Hrsg. Otto Graf Lambsdorff, 40 p., Selbstverlag, Cologne, 1955, https://portal.dnb.de/opac.htm?method=simpleSearch&query=Festschrift+aus+Anla%C3%9F+des+250j%C3%A4hrigen+Gr%C3%BCndungstages+Ritterakademie
  • Der Kurier : 291 Jahre nach GrĂĽndung der Ritterakademie zu Brandenburg; Mitteilungsblatt des Vereins Ehemaliger Zöglinge der Ritterakademie zu Brandenburg an der Havel, https://ld.zdb-services.de/resource/1427101-1
  • Die Zöglinge der Ritterakademie zu Brandenburg a.H. 1705–1913. Hrsg. Walter von Leers, Selbstverlag des Vereins der ehemaligen Zöglinge der Ritterakademie zu Brandenburg a. H.; Ludwigslust 1913, http://resolver.staatsbibliothek-berlin.de/SBB000262C000010000
  • Die Zöglinge der Ritterakademie zu Brandenburg a.H. 1913–1929, zusammengestellt durch Walter von Leers; Selbstverlag des Vereins ehemaliger Zöglinge der Ritterakademie zu Brandenburg a.H.; Ludwigslust 1929
  • Die Zöglinge der Ritterakademie zu Brandenburg a.H. 1914–1945, Zweite Fortsetzung und Ergänzung 1914 1945, zusammengestellt durch Siegfried von Boehn und Wolfgang von Loebell; Selbstverlag des Vereins ehemaliger Zöglinge der Ritterakademie zu Brandenburg a. H., Cologne, 1969/ 1970, http://dn-b.info/720252679
  • Die Zöglinge der Ritterakademie zu Brandenburg a.H. mit herausragenden Leistungen im Beruf / zsgest. von Matthias Graf v. der Schulenburg, 114 p., ZIPS, Berlin 2009, http://d-nb.info/99543896X
  • Die Ritterakademie zu Brandenburg, Albrecht von dem Bussche, Lang, Francfort-sur-le-Main, Berne, New York, Paris, 1989, kvk.bibliothek.kit.edu; http://d-nb.info/891289291
  • Domstiftsarchiv Brandenburg, Findbuch zum Bestand RITTERAKADEMIE BRANDENBURG 1704–1957, gedruckt in: Berichte und Forschungen aus dem Domstift Brandenburg 4 (2011), p. 101–148, https://www.dom-brandenburg.de/fileadmin/user_upload/archiv/findbuecher/Findbuch_Ritterakademie.pdf

Liens externes

Références

  1. Johann Matthias Graf von der Schulenburg, Zöglinge der Ritterakademie zu Brandenburg a.H. mit herausragenden Leistungen im Beruf, Berlin, ZIPS.Werbeagentur, (lire en ligne)
  2. Uwe Czubatynski, Berichte und Forschungen aus dem Domstift Brandenburg, vol. 4, Nordhausen, Traugott Bautz, , 101-148 p., PDF (lire en ligne)
  3. Albrecht von dem Bussche, Die Ritterakademie zu Brandenburg, Frankfurt am Main, Bern, New York, Paris, Peter Lang, , 128 p. (ISBN 3-631-40721-1, lire en ligne)
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