Abdelkader Barakrok
Abdelkader Barakrok (en arabe : عبد القادر براكروك), né en 1915 à Khenguet Sidi Nadji (près de Biskra en Algérie) et mort le dans le 14e arrondissement de Paris[1], est un médecin et homme politique franco-algérien[2], qui fut secrétaire d'État à l’Algérie.
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Biographie
Fils d’un sous-officier, Abdelkader Barakrok obtient son baccalauréat au lycée de Constantine (Algérie) puis devient médecin auxiliaire à sa sortie de la Faculté de médecine d'Alger. En 1937, il est chargé de l’Aide médicale gratuite dans les Aurès.
Il connaît sa carrière d'élu après 1948 comme conseiller municipal de Khenchela, conseiller général du département de Constantine et député à l'Assemblée algérienne.
En 1957, il devient le premier Algérien musulman à devenir secrétaire d'État dans un gouvernement de la République française. Il est secrétaire d'État à l'Algérie dans les gouvernements de Maurice Bourgès-Maunoury (juin-) et de Félix Gaillard (-). Le , il est victime d'un attentat manqué. Il s'installe définitivement à Paris.
Il intègre ensuite l'inspection de la santé et travaille notamment sur les conditions de vie des musulmans et du statut de l'islam en France.
En 1977, il devient membre de la Commission nationale des Français musulmans.
Il meurt le à Paris[1].
Source
- Abdelkader Barakrok (1915-2006), ancien secrétaire d’État à l’Algérie par Sadek Sellam
- « Disparitions », nécrologie parue dans Le Monde, 19-.