A Flash Flood of Colour
A Flash Flood of Colour est le troisième album du groupe anglais de post-hardcore Enter Shikari, publié le par Ambush Reality au Royaume-Uni et par Hopeless Records aux États-Unis.
Sortie | |
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Enregistré |
Mai - juin 2011 Studios Karma Sound, Bang Saray, ThaĂŻlande Studio sur Old Street, Londres Royaume-Uni |
Durée | 42:29 |
Genre | Post-hardcore, electro, screamo, punk |
Producteur | Enter Shikari, Dan Weller (en) |
Label |
Ambush Reality Hopeless Records |
Albums de Enter Shikari
Singles
- Sssnakepit
Sortie : - Gandhi Mate, Gandhi
Sortie : - Arguing with Thermometers
Sortie : - Warm Smiles Do Not Make You Welcome Here
Sortie : (Royaume-Uni)
Genèse
Enregistrement et production
Le disque est produit par l'ancien guitariste de SikTh Dan Weller (en), qui avait déjà aidé à la production de Common Dreads, et par l'ingénieur du son Tim Morris[p 1]. Ils débutent au studio d'enregistrement que Weller loue à Londres, avant de leur dire qu'un ami vient d'ouvrir un studio en Thaïlande. Ils en font une blague récurrente, se répétant tous les matins « ne t'inquiètes pas, la semaine prochaine, on sera en Thaïlande ». L'idée fait son chemin et ils décident finalement qu'il serait plus avantageux d'enregistrer aux studios Karma Sound à Bang Saray, dans la province de Chonburi[1] - [p 2] - [2]. Le studio est libre, isolé de toute distraction, accessible toute la journée et ils n'ont pas à faire la navette quotidiennement pour s'y rendre. En conséquence, ils peuvent pleinement se concentrer sur leur musique[p 1]. Le studio est décrit comme « fantastique » par Rolfe, « c'est juste quatre murs dans un terrain vaste au milieu de la jungle » à une heure et demie de route au sud de Bangkok[1].
Le groupe travaille sur son album de 10 h à minuit, enregistrant d'abord la batterie, puis les différents instruments de la chanson jusqu'au synthétiseur, que Reynolds a précédemment enregistré au Royaume-Uni, avant d'ajouter les voix. Reynolds connaissant déjà les thèmes de l'album, il estime que procéder ainsi rend celui-ci « plus homogène et valorisant »[p 1] - [p 2]. Durant les dix premiers jours d'enregistrement, ils s'attaquent aux chansons les plus agressives de l'album, en particulier Tyrannosaurus (plus tard connue sous le nom de Hello Tyrannosaurus, Meet Tyrannicide)[p 1]. L'enregistrement dure un mois, de mai à [2]. L'album est ensuite mixé à Vancouver par Mike Fraser. Pendant cette phase de la production, l'album connaît plusieurs changements : Stalemate était prévue comme une introduction acoustique tandis que System Meltdown devait être une seule chanson[p 1].
Parution et accueil
Sortie et promotion
Le premier single de l'album, Sssnakepit, est publié le . La chanson Arguing With Thermometers est jouée à chacun des concerts du groupe depuis l'automne 2011 et sa tournée européenne. Le , Enter Shikari met sur son compte Facebook Gandhi Mate, Gandhi avant d'en faire l'exclusivité dans l'émission de Zane Lowe de la BBC Radio 1[3].
Le , le groupe sort la version studio de Arguing With Thermometers sur YouTube, puis de nouveau joué en avant-première chez Zane Lowe[4]. Le clip vidéo officiel de la chanson est mis en ligne sur YouTube le , quelques jours après une bande-annonce où on voit Roughton prendre les traits d'un journaliste dénommé « Philis McCleaveland ».
Accueil critique
Site | Note |
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Metacritic | 75[5] |
PĂ©riodique | Note |
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Alternative Press | [p 3] |
Kerrang! | [p 4] |
Q | [p 5] |
NME | [6] |
BBC | Positive[7] |
AllMusic | [8] |
musicOMH | [9] |
The Independent | NĂ©gative[10] |
Drowned in Sound | [11] |
Rock Sound | [p 6] |
The Quietus | Favorable[12] |
DIY (en) | [13] |
Alter the Press! | [14] |
DEAD PRESS! | [15] |
Sputnikmusic | [16] |
Under the Gun Review | [17] |
Contactmusic (en) | [18] |
The Guardian | [19] |
The Mancunion (en) | [20] |
L'accueil médiatique de Sonic Highways est globalement positif, obtenant un score de 75 % sur la base de treize analyses collectées par le site agrégateur Metacritic[5]. et se classe 4e des charts albums britanniques à sa première semaine. Il est aussi félicité pour sa fusion innovante de paroles socio-politiques avec du post-hardcore, du dubstep et du hip-hop anglais.
Succès commercial
À sa sortie, A Flash Flood of Colour est la seule entrée dans le top20 des charts britanniques avec le premier album Baby du groupe Tribes. À la mi-semaine, l'album atteint la première place avec plus de 2 500 exemplaires achetés, rivalisant avec Adele, Bruno Mars et Ed Sheeran. Mais finalement, il est dépassé respectivement par 21, + et Mylo Xyloto. Au Royaume-Uni, le , il débute à la 2e place du UK Indie Chart et à la première du UK Rock Chart.
Classements et certifications
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Caractéristiques artistiques
Thèmes et compositions
A Flash Flood of Colour est le mélange de plusieurs genres musicaux dont la musique électronique, le rock, le rap et le punk hardcore[1]. Chaque chanson propose ainsi une base post-hardcore et heavy metal, agrémentée de différents styles : rock alternatif, dubstep, drum and bass, musique industrielle, techno, trance, electro, hip-hop britannique, grime et metalcore[37] - [p 7] - [8] - [11] - [p 3]. Cette fusion de musiques électroniques et de rock hardcore est généralement décrite comme de l'electronicore[38] - [20].
Malgré une forte motivation politique derrière l'album, Reynolds souligne que l'album n'a pas pour vocation principale d'être politique. « Cet album est anti-politique. Nous disons que la politique est un système désuet. Il est temps que nous embrassions les développements technologiques et non plus l'asservissement à une unique règle. Nos vies devraient se développer selon les résultats scientifiques[39]. »
Pochette et illustrations
Le titre A Flash Flood of Colour provient des paroles du morceau Warm Smiles Do Not Make You Welcome Here et a pour intention de décrire l'album. Reynolds le considère d'ailleurs comme « un mélange coloré de genres musicaux »[p 8]. Il explique que le groupe voulait un titre « positif et avant-gardiste »[p 9]. Les illustrations de la pochette proviennent « à l'origine d'un motif lumineux créé pour [leurs] performances sur scène ». Ils ont ensuite estimé que « c'était une base solide pour les illustrations de [leur] album ». Reynolds précise que « cela représente basiquement la pyramide de la stratification sociale de la société contemporaine, posée sur son sommet » et que « le seul moyen de résoudre tous les problèmes de notre monde foutu, c'est de changer complètement le système et le mode de pensée »[p 9]. Clewlow ajoute que « notre société est souvent décrite comme une pyramide, avec peu de riches au sommet et les masses sans rien en bas, mais supportant la pyramide pour ceux en haut. Notre triangle retourné représente ce système renversé »[37].
Fiche technique
Versions
Toutes les paroles sont écrites par Roughton Reynolds, toute la musique est composée par Enter Shikari.
Crédits
- Enter Shikari
- Roughton Reynolds : chant, guitare acoustique, growl, synthétiseur et piano
- Liam Clewlow : guitare, chœurs et chant sur Sssnakepit, Gandhi Mate, Gandhi et Destabilise
- Chris Batten : basse, chœurs et chant sur ...Meltdown, Search Party, Gandhi Mate, Gandhi et Pack of Thieves
- Rob Rolfe : batterie, percussions, chœurs et chant sur Gandhi Mate, Gandhi
- Équipe de production
- Dan Weller : producteur
- Tim Morris : ingénieur du son
- Bobo Ekrangsi : ingénieur du son
- Mike Fraser : mixage
Références
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « A Flash Flood of Colour » (voir la liste des auteurs).
Articles de presse
- (en) Tom Bryant, « Enter Shikari, the making of A Flash Flood Of Colour », Kerrang!, no 1372,‎ (lire en ligne)
- (en) Darren Taylor, « Old-School Thai », Rock Sound, no 148,‎ , p. 8
- (en) « Enter Shikari - A Flash Flood of Colour review », Alternative Press,‎
- (en) Ian Winwood, « St Albans quartet battle the future with environmental green and socialist red », Kerrang!, no 1397,‎ , p. 50
- (en) « Enter Shikari - A Flash Flood of Colour review », Q,‎ , p. 111
- (en) Ryan Bird, « Enter Shikari 'A Flash Flood Of Colour' (Ambush Reality) », Rock Sound, no 157,‎ , p. 75
- (en) Paul Harris, « 2012 Albums Preview – Sound of the Overground », Kerrang!, no 1398,‎ , p. 22-24
- (en) Ian Winwood, « St Albans quartet battle the future with environmental green and socialist red », Kerrang!, no 1397,‎
- (en) Robert Knapper, « Enter Shikari », Stencil Magazine, no 11,‎ , p. 22-25 (lire en ligne)
Autres sources
- (en) « MUSIC INTERVIEW: ENTER SHIKARI », sur buzzinemusic.com (consulté le )
- (en) Matthew Colwell, « Interview: Enter Shikari vocalist Rou Reynolds on the band’s US successes », Alternative Press, (consulté le )
- (en) http://www.bbc.co.uk/programmes/b017t5ln
- (en) http://www.bbc.co.uk/blogs/zanelowe/2012/01/hottest_record_-_enter_shikari_2.html
- (en) « Critic Reviews for A Flash Flood of Colour - Metacritic », sur metacritic.com (consulté le )
- (en) Dan Martin, « Enter Shikari - 'A Flash Flood Of Colour' - NME », NME (consulté le )
- (en) Ian Winwood, « BBC - Music - Review of Enter Shikari - A Flash Flood of Colour », BBC (consulté le )
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- (en) Sam Shepherd, « Enter Shikari – A Flash Flood Of Colour - Album Reviews », musicOMH (consulté le )
- (en) Simon Price, « Album: Enter Shikari, A Flash Flood of Colour (Ambush Reality / Pias) », The Independent (consulté le )
- (en) John Calvert, « Album Review: Enter Shikari - A Flash Flood of Colour / Releases / Releases // Drowned In Sound », Drowned in Sound (consulté le )
- (en) Emily Mackay, « The Quietus - Reviews - Enter Shikari », The Quietus (consulté le )
- (en) Joanie Eaton, « Enter Shikari - A Flash Flood Of Colour », DIY (consulté le )
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- (en) « Review: Enter Shikari - A Flash Flood of Colour », Sputnikmusic (consulté le )
- (en) James Shotwell, « REVIEW: Enter Shikari – A Flash Flood Of Colour », Under the Gun Review (consulté le )
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- (en) « Enter Shikari - A Flash Flood Of Colour (Vinyle, LP, Album) at Discogs », sur discogs.com (consulté le )