A. F. M. Ahsanuddin Chowdhury
Abul Fazal Mohammad Ahsanuddin Chowdhury généralement appelé A.F.M. Ahsanuddin Chowdhury (1er juillet 1915 - 30 août 2001) était un fonctionnaire et juge bengali qui a été président du Bangladesh (1982-1983).
Naissance | |
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Décès |
(à 86 ans) Dacca |
Nom dans la langue maternelle |
আফম আহসানউদ্দিন চৌধুরী |
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Parti politique |
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Biographie
Chowdhury est né en 1915. Il a obtenu son diplôme de LL.B. à l'université de Dacca. Il a rejoint la fonction publique du Bengale (judiciaire) en 1942, et a ensuite été juge de district à Sylhet, Rangpur et Dacca[1]. Il a été nommé juge de la Haute Cour de Dacca le par le président du Pakistan de l'époque, le maréchal Ayub Khan, puis juge de la Division d'appel de la Cour suprême le . Il a pris sa retraite le [2].
Carrière
À la suite d'un coup d'État militaire en mars 1982, le chef d'état-major de l'armée, Hossain Mohammad Ershad, a pris le pouvoir en tant qu'administrateur en chef de la loi martiale[3]. Habituellement, les militaires, après un coup d'État installent un civil comme président. ainsi, après le coup d'État du , le brigadier général Khaled Mosharraf a désigné le juge Abu Sadat Mohammad Sayem comme président civil. De même, en mars 1982, le lieutenant général Hossain Mohammad Ershad a pris le pouvoir et le juge Abul Fazal Mohammad Ahsanuddin Chowdhury a été nommé président du Bangladesh le 27 mars 1982, poste qu'il a occupé jusqu'au 10 décembre 1983. Ershad a alors destitué Ahsanuddin et assumé la présidence[4]. En un nouveau parti, appelé Jono Dal et plus tard remommé parti Jayiyo, a été créé avec Ahsanuddin[5] - [6].
Institution sociale et de prévoyances
Il a été président des Scouts du Bangladesh, président du conseil de gestion et du conseil d'administration de l'hôpital pour enfants de Dacca, président de la Fondation nationale pour la santé mentale, président du comité de gestion du collège de droit de Dacca, président de l'association Anjuman Mufidul Islam (en) et président du comité mazar de la Haute Cour de Dacca[7]. Il est décédé le [8].
Références
- (en) Harris M. Lentz, Heads of States and Governments Since 1945., Taylor and Francis, (ISBN 978-1-134-26490-2 et 1-134-26490-9, OCLC 870226851, lire en ligne), p. 70
- (en) V. P. Puchkov, Political development of Bangladesh, 1971-1985, (ISBN 81-7050-084-2 et 978-81-7050-084-1, OCLC 20391054, lire en ligne), p. 176
- (en) Nanda R. Shrestha, Nepal and Bangladesh : a global studies handbook, ABC-CLIO, (ISBN 1-85109-365-6 et 978-1-85109-365-6, OCLC 52714416, lire en ligne), p. 234
- (en) Mukhlesur Rahman Chowdhury, Crisis in Governance : Military Rule in Bangladesh During 2007-2008., Cambridge Scholars Publisher, (ISBN 978-1-5275-4393-5 et 1-5275-4393-5, OCLC 1130904111, lire en ligne), p. 83
- (en) Masum Sikdar et Mehedi Hasan Shohag, « Democracy and Authoritarianism: Understanding Three Decades of Bangladesh Politics » [PDF], sur iiste.org (consulté le ), p. 13
- (en) The Journal of the Institute of Bangladesh Studies, Institute of Bangladesh Studies, University of Rajshahi, (lire en ligne), p. 71
- (en) Hundred years of Bangabhaban, 1905-2005., Press Wing Bangabhaban, (ISBN 984-32-1583-4 et 978-984-32-1583-3, OCLC 69031024, lire en ligne), p. 353
- (en) Impact International, vol. 31, News & Media, (lire en ligne), p. 48