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8e armĂ©e de route

La 8e ArmĂ©e de route (chinois : ć…«è·Żè» ; pinyin : bā lĂč jĆ«n), Ă©galement appelĂ©e ć…«è·Ż (route huit), ćœŸć…«è·Ż (route huit de terre) Ă©galement appelĂ© par les nationalistes armĂ©e communiste (慱憛, abrĂ©viation de ć…±äș§ć…šć†›), crĂ©Ă©e le Ă©tait une des forces militaires dirigĂ©e par le Parti communiste chinois au sein de l'ArmĂ©e nationale rĂ©volutionnaire chinoise, pendant la guerre sino-japonaise (1937-1945). Elle Ă©tait commandĂ©e par le gĂ©nĂ©ral Zhu De, collaborateur du dirigeant politique Mao Zedong,

Historique

L’ArmĂ©e rouge chinoise a Ă©tĂ© crĂ©Ă©e en 1927 lorsque la 27e division de l'ArmĂ©e nationale rĂ©volutionnaire s’est mutinĂ©e.

IEn juillet 1937, le PrĂ©sidium de la Commission militaire centrale a ordonnĂ© Ă  l’ArmĂ©e rouge de se rĂ©organiser en ArmĂ©e nationale rĂ©volutionnaire et de dĂ©fendre le front anti-japonais.

Durant une dizaine d’annĂ©es l’armĂ©e rouge s’est battue contre les forces du Kuomintang. AprĂšs l’invasion de la Chine par le Japon en 1937, les communistes et le Kuomintang formĂšrent un deuxiĂšme front Uni contre l’envahisseur. La 8e ArmĂ©e de route s'est alors particuliĂšrement illustrĂ©e lors de la Bataille de Pingxingguan et de l'Offensive des cent rĂ©giments. Les forces communistes n’avaient pas d’uniforme particulier et portaient soit l’uniforme des forces du Kuomintang, soit des vĂȘtements civils.

Les deux principales forces communistes Ă©taient la 4e ArmĂ©e et la 8e ArmĂ©e de route, ainsi appelĂ©es conformĂ©ment aux appellations en vigueur dans l’armĂ©e chinoise. La 8e ArmĂ©e de route comprenait trois divisions (la 115e commandĂ©e par Lin Biao, la 120e et la 129e). Sa principale force rĂ©sidait dans son aptitude Ă  traverser les lignes ennemies. Ainsi les forces communistes pouvaient aisĂ©ment attaquer les lignes de ravitaillement et les petites garnisons japonaises.

Affiche décrivant la résistance de la 8e armée de route.

Au dĂ©but de la Seconde Guerre mondiale, la 8e ArmĂ©e de route s’est infiltrĂ©e derriĂšre les lignes japonaises en Chine du nord oĂč elle a Ă©tabli ses bases d’opĂ©ration. Elle recruta des milices chinoises peu formĂ©es. Le manque de ravitaillement forcĂšrent les chinois Ă  se nourrir et s’équiper sur le dos de l’ennemi. En raison de la distance qui sĂ©parait les bases communistes des grandes villes oĂč Ă©taient stationnĂ©es les forces japonaises, les japonais ne firent, jusqu'Ă  l'offensive des cent rĂ©giments, pas d’efforts sĂ©rieux pour neutraliser ces forces chinoises. À partir de 1942, les forces communistes furent durement attaquĂ©es par le Japon dans le nord de la Chine, dans le cadre des opĂ©rations de rĂ©pression dĂ©signĂ©es sous le nom de Politique des Trois Tout. Selon certaines estimations, la 8e ArmĂ©e de route aurait perdu environ la moitiĂ© de ses effectifs du fait des reprĂ©sailles japonaises[1].

AprĂšs la Seconde Guerre mondiale, la 8e ArmĂ©e de route n’a pas connu de rĂ©els combats et a ensuite Ă©tĂ© intĂ©grĂ©e dans l'ArmĂ©e populaire de libĂ©ration.

Avant et pendant la guerre de CorĂ©e, l’ArmĂ©e populaire de CorĂ©e (c’est-Ă -dire l’armĂ©e communiste de CorĂ©e du Nord) fut formĂ©e principalement de vĂ©tĂ©rans corĂ©ens de l’ArmĂ©e rouge soviĂ©tique et de la 8e ArmĂ©e de route.

Notes et références

  1. Mark Selden, China in revolution : the Yenan way revisited, M.E. Sharpe, 1995
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