Déroulement de la course
Le départ de l'étape est donnée à 12 h 36 avec 167 coureurs. Comme la veille, la bataille fait rage pour prendre l'échappée et il faut 12 km pour que 19 coureurs sortent. Mais ils sont rapidement repris et une autre échappée ressort aussitôt mais elle est aussi reprise. Lors du premier sprint intermédiaire, le meilleur sprinteur du Giro, Pascal Ackermann passe en tête et profite qu'aucun coureur ne soit sorti. Les coureurs ont avalé 49,8 km dans la première heure de course, la bataille continue à faire rage. Fernando Gaviria, vainqueur d'une étape, abandonne la course. Après 60 km, une échappée commence à prendre de l'avance sur le peloton, composée de José Joaquín Rojas, Valentin Madouas, Tony Gallopin, Peio Bilbao, Ion Izagirre, Mikel Nieve et une dizaine d'autres coureurs. Les UAE Emirates et la Bahrain-Merida travaillent pour revenir. Rojas remporte les bonifications du sprint avant que les coureurs ne se fassent reprendre par le peloton avant que treize autres coureurs ne se dégagent dans l'ascension de Chieti avec Tony Gallopin, Thomas De Gendt, Sergio Henao et Bilbao. À 70 km de l'arrivée, les hommes de Valerio Conti maintiennent l'écart autour de 1 minute 40.
Dans la montée de Le Svolte di Popoli, l'écart remonte et plusieurs coureurs se font lâcher à l'avant comme Thomas De Gendt. À l'arrière, les sprinteurs ne tiennent pas le rythme. Au sommet, Antonio Pedrero passe en tête. Le peloton accélère le rythme dans la descente et l'écart redescend à 1 minnute à 10 km de l'arrivée. Les échappés attaquent les premières rampes et Lucas Hamilton multiplie les accélérations avec Davide Formolo dans sa roue. Rojas est distancé. Hugh Carthy passe à l'attaque au sein du peloton alors qu'à l'avant, à 5 km de l'arrivée, il y a toujours 5 coureurs pour la victoire. Rojas revient sur les cinq hommes de tête puis les contre et est repris à 1,5 km. Peio Bilbao attaque et résiste au retour de Formolo et remporte la victoire devant Tony Gallopin qui a doublé l'Italien. Au classement général, l'Italien Valerio Conti conserve son maillot rose.