Déroulement de l'étape
La septième étape comprend six ascensions classées, dont une arrivée au sommet du Balcón de Alicante. Après une lutte acharnée pour l'échappée, 29 coureurs se sont dégagés, le peloton se contentant de laisser l'échappée se battre pour la victoire d'étape. La lutte pour la victoire se résume à quatre coureurs : Michael Storer (Team DSM), Pavel Sivakov (Ineos Grenadiers), Carlos Verona (Movistar Team) et Andreas Kron (Lotto-Soudal). Verona attaque le premier dans les 4 derniers kilomètres, mais Storer le contre à 3,3 kilomètres du sommet et remporte l'étape en solitaire. Dans le groupe des favoris, Carthy lâche dans la première montée et abandonne. Sur la quatrième montée, le Puerto El Collao, Alejandro Valverde (Movistar Team) lance une attaque avec Carapaz et Yates. Dans la descente, il chute lourdement dans un virage et, après avoir essayé de continuer, il est finalement contraint d'abandonner en raison de ses blessures. Il est révélé plus tard qu'il s'est fracturé la clavicule[1]. Carapaz, Roglič et Miguel Ángel López (Movistar Team) attaquent par la suite, mais sont rattrapés. Dans la montée finale, Adam Yates repasse à l'attaque, entraînant avec lui Roglič, Mas, López, De La Cruz, Egan Bernal (Ineos Grenadiers) et Louis Meintjes (Intermarché-Wanty-Gobert Matériaux) jusqu'à l'arrivée. Vlasov perd 13 secondes tandis que les autres prétendants ont perdu environ une trentaine de secondes. Au classement général, Roglič conserve de justesse son maillot rouge avec huit secondes d'avance sur Felix Großschartner (Bora-Hansgrohe), membre de l'échappée[2].