339e régiment d'infanterie
Le 339e régiment d'infanterie (339e RI) est un régiment d'infanterie de l'Armée de terre française constitué en 1914 avec les bataillons de réserve du 139e régiment d'infanterie.
339e Régiment d'Infanterie | |
Création | Août 1914 |
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Pays | France |
Branche | Terre |
Type | Régiment d'Infanterie |
Inscriptions sur l’emblème |
PICARDIE 1918 L'AILETTE 1918 GUISE 1918 |
Guerres | Première Guerre mondiale |
Décorations | Croix de guerre 1914-1918 |
À la mobilisation, chaque régiment d'active créé un régiment de réserve dont le numéro est le sien plus 200.
Création et différentes dénominations
- : 339e régiment d'infanterie à partir du 139e régiment d'infanterie
- 1919: dissolution
Chefs de corps
- : colonel Charles Alphonse Marie Fourlinnie[1] (†)
- - 1919 : commandant, puis Lieutenant-colonel Albert Laverrière (dissolution du régiment)
Drapeau
Batailles inscrites sur le drapeau:
- PICARDIE 1918
- L’AILETTE 1918
- GUISE 1918
Décorations décernées au régiment
- Croix de guerre 1914-1919 avec 1 Palme (citation à l'ordre de l'armée)
Première Guerre mondiale
Affectations
64e division d'infanterie d' Ã - 128e brigade
Historique
- 1914 : 2 août, création du régiment constitué à deux bataillons il quitte Aurillac le 8 aout, il arrive à Bayon, dans la région de Nancy
- 1916 : Le 1er juin, le 339e est constitué à 3 bataillons (composé avec les "restes" du 286e R.I- secteur au bois d'Avocourt
- 1917 : Argonne
- Le 6 mars la 128e brigade est dissoute et le régiment fait partie de 1' I. D. 64.
- Le - le régiment, qui était au camp de Mailly, est soudain embarqué. Il fait partie du contingent que la France met à la disposition de son alliée l'Italie. il débarque à Lonatto, en face du lac de Garde.
- 1918 :
- : le régiment rentre en France défendre la Patrie menacée.
- Le , il est dans les tranchées à peine ébauchées dans la région de Hailles
- 1919 : dissolution
Faits d'armes faisant particulièrement honneur au régiment
- Citation du 339ème Régiment à l'ordre de l'Armée le :« Régiment qui a donné les preuves d'une robuste endurance et d'une belle ténacité. Après avoir sous les ordres du lieutenant-colonel Laverrière bousculé les arrière-gardes ennemies et capturé un matériel important, a franchi de haute lutte, le , une position fortement organisée et atteint le canal de la Sambre par une marche de nuit très hardie. A passé ce canal le , et, par une offensive qu'il a réitérée avec une louable énergie, enlevé les objectifs qui lui étaient assignés, s'emparant de Lesguielles-Saint-Germain, de plus de cent cinquante prisonniers, de quarante mitrailleuses, de deux minenwerfer (mortier "léger" de 76mm, qui pesait tout de même quelque 100 kg, ) et de trois canons de 105. »