Déroulement de l'étape
Dans la première partie de l'étape, plusieurs petits groupes de deux ou trois coureurs se portent à l'avant de la course et finissent par former une échappée de huit hommes à environ 80 kilomètres de l'arrivée. Il s'agit des Espagnols Mikel Iturria (Euskaltel-Euskadi) et Julen Amézqueta (Caja Rural), de l'Australien Sebastian Berwick (Israel Start-Up), du Néerlandais Jetse Bol (Burgos BH), des Belges Maxim Van Gils (Lotto Soudal), Sander Armée (Qhubeka) et Stan Dewulf (AG2R Citroën) et de l'Américain Chad Haga (DSM). Ce dernier est toutefois lâché lors de l'ascension de l'Alto de San Jeronimo alors qu'Itturia s'isole en tête au sommet avant d'être repris par ses compagnons d'échappée quelques kilomètres plus loin. L'avance des attaquants diminue fortement et les sept échappés sont repris un à un par le peloton. Le dernier des fuyards à résister est Van Gils qui est rattrapé par le peloton dans la dernière ascension du jour, l'Alto de 14 %, où un quatuor se forme en tête de la course à 20 kilomètres de l'arrivée. Il se compose de l'Australien Jay Vine (Alpecin Fenix), de l'Italien Giulio Ciccone (Trek-Segafredo), du Français Romain Bardet (DSM) et du Colombien Sergio Henao (Qhubeka). Les quatre fuyards sont toutefois repris par le peloton à 1 300 m de l'arrivée. Le sprint massif est remporté par le Danois Magnus Cort Nielsen qui signe à Cordoue une seconde victoire sur cette Vuelta[1].