ĂŽle aux Chiens (Londres)
L’île aux Chiens (en anglais, Isle of Dogs) est une ancienne île de l'est de Londres, sur la Tamise, bordée sur ses côtés Est, Sud et Ouest par l'un des méandres les plus importants du fleuve.
ĂŽle aux Chiens Isle of Dogs (en) | |||
L'Île aux chiens devenue zone industrielle et portuaire, ici à son apogée en 1899. | |||
GĂ©ographie | |||
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Pays | Royaume-Uni | ||
Localisation | Tamise | ||
Coordonnées | 51° 29′ 19″ N, 0° 01′ 07″ O | ||
Administration | |||
Nation | Angleterre | ||
RĂ©gion | Grand Londres | ||
Autres informations | |||
GĂ©olocalisation sur la carte : Angleterre
GĂ©olocalisation sur la carte : Royaume-Uni
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ĂŽle au Royaume-Uni | |||
Étymologie et topologie
Sur la carte ci-contre, on peut voir au nord les docks de la West India qui sont considérés comme ayant été, avant leur construction, un ancien bras de la Tamise.
Le nom d'« Île aux Chiens » apparaît pour la première fois en 1588, bien que l'expression ait alors été utilisée depuis quelques années déjà [1].
Dans son Dictionary of Phrase and Fable de 1898, Brewer dit que le nom provient du fait que le roi Édouard III d'Angleterre y faisait garder ses chiens de chasse greyhounds. Il note également que certains voient dans le nom une déformation de Isle of Ducks « Île aux canards », dû à l'abondance de volatiles sauvages dans les marais environnants[2]. D'autres sources encore[1] - [3] réfutent ces deux hypothèses qu'elles pensent provenir de l'antiquaire John Strype, et avancent diverses origines possibles pour le nom :
- présence d'ingénieurs néerlandais qui se seraient approprié les terres après une grave inondation[1] ;
- de meutes de chiens retournés à l'état sauvage dans les marais ;
- de gibets sur le rivage qui fait face Ă Greenwich[1] ;
- du fait que des cadavres de chiens étaient souvent rejetés par la Tamise à cet endroit ;
- du nom d'un fermier yeoman dénommé « Brache », terme désuet pour désigner une race de chiens de chasse[1] ;
- enfin un roi postérieur à Édouard III, Henri VIII d'Angleterre, aurait effectivement pu, pour sa part, faire garder ses chiens de chasse dans de vieux bâtiments de l'île[1].
Références
- The Isle of Dogs: Introduction, Survey of London: volumes 43 and 44: Poplar, Blackwall and Isle of Dogs (1994), pp. 375-387, sur british-history.ac.uk (consulté le 9 février 2007)
- (en) E. Cobham Brewer, « Dictionary of Phrase and Fable (1898) », 1810–1897
- (en) Tower Hamlets website