Étoile variable de type FU Orionis
Une (étoile) variable de type FU Orionis est une classe observationnelle d'étoiles variables éruptives dont le paradigme est l'étoile FU Orionis. Il s'agit d'étoiles jeunes de faible masse qui présentent un sursaut de luminosité d'au moins cinq magnitudes visuelles à l'échelle de quelques mois ou quelques années. Cette éruption, qui décline par la suite sur plusieurs décennies. Le phénomène est compris comme un sursaut d'accrétion dans le disque circumstellaire qui entoure ces objets[1] - [2].
Variables confirmées
Étoile | Date de l'éruption[3] |
Temps caractéristiques[3] | Magnitudes | ||
---|---|---|---|---|---|
Croissance (ans) |
DĂ©croissance (ans) |
V (mag) |
K (mag) | ||
FU Orionis | 1937 | 1 | 100 | 8,9 | 5,2 |
V1057 Cygni (en) | 1970 | 1 | 10 | 11,7 | - |
V1515 Cygni | années 1950 | 20 | 30 | 12,4 | 7,4 |
V1735 Cygni | 1957-1965 | < 8 | > 20 | 15,0 | 7,0 |
V346 Normae | après 1984 | < 5 | > 5 | 16,3 | 7,2 |
BBW 76 | avant 1930 | — | 40 | 12,2[4] | 7,8[5] |
Articles connexes
Notes et références
Références
- Hartmann & Kenyon (1996)
- (en) Juhan Frank, Andrew R. King et Derek J. Raine, Accretion power in astrophysics, Cambridge University Press, , 3e Ă©d., 384 p. (ISBN 0-521-62957-8, OCLC 248488756)
- Hartmann & Kenyon (1996), Table 1
- Reipurth et coll. (2002), Table 3.
- (en) M.F. Skrutskie, R.M. Cutri, R. Stiening, M.D. Weinberg, S. Schneider, J.M. Carpenter, C. Beichman, R. Capps, T. Chester, J. Elias, J. Huchra, J. Liebert, C. Lonsdale, D.G. Monet, S. Price, P. Seitzer, T. Jarrett, J.D. Kirkpatrick, J. Gizis, E. Howard, T. Evans, J. Fowler, L. Fullmer, R. Hurt, R. Light, E.L. Kopan, K.A. Marsh, H.L. McCallon, R. Tam, S. Van Dyk, S. Wheelock, « The Two Micron All Sky Survey (2MASS) », The Astronomical Journal, vol. 131,‎ , p. 1163
Bibliographie
- (en) Bo Reipurth, Lee Hartmann, Scott J. Kenyon, Alain Smette, Patrice Bouchet, « Evolution of the FU Orionis Object BBW 76 », Astronomical Journal, vol. 124,‎ , p. 2194 (DOI 10.1086/342740)
- (en) Lee Hartman et Scott J. Kenyon, « The FU Orionis phenomenon », Annual Review of Astronomy and Astrophysics, vol. 34,‎ , p. 207 (DOI 10.1146/annurev.astro.34.1.207)
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