Établissement élévateur des eaux
L’Établissement élévateur des eaux ou pompe à feu du palais national est une ancienne machine à vapeur construite en 1810 pour alimenter un eau le palais de Compiègne[1].
Pompe à feu du Palais national
Architecte | |
---|---|
Ingénieur | |
Construction |
1810 |
Propriétaire |
État |
Patrimonialité |
Pays | |
---|---|
Région | |
Département | |
Commune | |
Adresse |
2 cours Guynemer |
Coordonnées |
49° 25′ 22″ N, 2° 49′ 48″ E |
---|
Historique
La pompe à feu construite en 1810 pour alimenter en eau le palais de Compiègne remplace une première machine élévatrice mue par des roues à aubes réalisée en 1786 par l’ingénieur Cordelle. Cette machine élévatrice est édifiée sur le modèle des pompes à feu de Chaillot et du Gros Caillou à Paris, inventées par les frères Périer.
L'édifice ainsi que la machine à vapeur qui s'y trouve, est classé au titre des monuments historiques par arrêté du [1], dans le cadre de la protection du palais de Compiègne[2].
Description
Le bâtiment au bord de l’Oise construit en pierres calcaire et couvert d’une toiture d’ardoises comprend trois portes surmontées d’arcs en plein cintre, deux latérales donnant accès à une cour, encadrant celle du bâtiment. À l’arrière, la chaufferie a été endommagée. La cheminée carrée (pyramide allongée tronquée) d’une quinzaine de mètres de hauteur est typique des cheminées industrielles du début XIXe siècle.
La pompe à feu originelle a été remplacée en 1857 par une machine à vapeur Farcot[1].
Cette installation est exceptionnelle, les pompes à feu de Chaillot et du Gros Caillou du même modèle ayant été détruites.