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Éric Coudray

Éric Coudray est un maître horloger français né le 17 février 1965[1].

Éric Coudray
Biographie
Activités

Biographie

Formation

Issu d'une lignée d'horlogers, Éric Coudray se forme au LEP Jules Haag de Besançon, puis obtient le diplôme d’horloger rhabilleur au Technicum Neuchâtelois de La Chaux de Fonds[2], et celui de technicien en restauration d’horlogerie ancienne au Musée international d'horlogerie de La Chaux-de-Fonds[3].

Carrière

Il travaille d'abord chez Jaeger-LeCoultre près de vingt ans, et y rencontre Maximilian Büsser (en)[3]. De 1989 à 2008, il participe à la mise au point et à la fiabilisation des calibres, notamment pour la Master Réveil[4], la Reverso Répétition Minutes et la Reverso Chronographe Rétrograde[2]. Chez Jaeger-LeCoultre, il crée un atelier indépendant et développe à partir de 2001 le gyrotourbillon[2], inspiré par le mouvement créé par Anthony Randall[3].

En 2008 il travaille au sein d'une petite équipe chez Cabestan[2], qui réalise de 30 à 50 pièces par an[5].

Pour MB&F (en), en reprenant le mécanisme de l'échappement Albert H. Potter[6], puis pour Purnell[7], il crée le Sphérion, un tourbillon à trois axes[8] - [9] permettant d'atteindre une vitesse trois fois plus rapide que les autres tourbillons[10]. Le Sphérion est associé, en 2021, au prix du Ballon d'or[11].

L'horloger est fréquemment considéré comme un génie dans son art[1] - [7] - [12]. Pour Éric Coudray cependant, à une époque où le besoin de telles inventions est obsolète, l'art de l'invention devient plus important que la fonction de la mécanique elle-même : « la plupart des choses que je crée sont plus que de simples montres. Ce n'est pas seulement pour la performance et tout ça. C'est un exercice de style »[3].

Il intègre la société Tec Ebauches[13] à Vallorbe (SUISSE-VD) en 2016 et poursuit depuis mars ses recherches de développements de mouvements au sein de la société PURTEC[14] aux côtés de son acolyte Paul Clementi, prix Gaïa 2018 [15].

Vie privée

Éric Coudray réside à Foncine-le-Haut. Il est marié et a deux enfants[1].

RĂ©compenses

Notes et références

  1. (en-US) Alexandra Cheney, « The Watchmaking Wizard Who Doesn’t Like Watches », The New York Times,‎ (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consulté le )
  2. « Prix Gaïa 2012 – Eric Coudray. Catégorie Artisanat-Créations », sur Watchonista, (consulté le )
  3. (en-US) Paige Reddinger, « How Eric Coudray Became One of the World’s Most In-Demand Watchmakers », sur Robb Report, (consulté le )
  4. Jaeger-Lecoultre, Le Livre de la Manufacture, p. 143
  5. (en) « La guerre de l’huile - Le web-magazine de l'horlogerie, articles horlogers », sur Horlogerie Suisse (consulté le )
  6. Christophe Roulet, « Trois premières mondiales pour la LM Thunderdome de MB&F – FHH Journal », sur journal.hautehorlogerie.org, (consulté le )
  7. Hervé Gallet, « Et Purnell inventa le Spherion », sur Le Point, (consulté le )
  8. « Trois premières mondiales pour la LM Thunderdome de MB&F – FHH Journal », sur journal.hautehorlogerie.org (consulté le )
  9. Hervé Gallet, « Une grande complication féminine signée Purnell », sur Le Point, (consulté le )
  10. Madame Figaro, « Le tourbillon, cette tradition horlogère qui obsède les manufactures depuis 220 ans », sur Madame Figaro, (consulté le )
  11. « Un partenaire prestigieux pour cette 65ème édition du Ballon d'Or », sur L'Équipe (consulté le )
  12. Judikael Hirel, « Dessine moi un sphérion », Le Figaro Magazine,‎ , p. 114
  13. ✍ Joel A. Gr et jeanRédacteur en chef, « La sphère temporelle d’Eric Coudray », sur Watch Passports by JSH®, (consulté le )
  14. Simon de Burton, « Cerrato resets quality controls to get watch sales flowing again at HYT », Financial Times,‎ (lire en ligne, consulté le )
  15. « FH - Edition 2018 du Prix Gaïa », sur www.fhs.swiss (consulté le )
  16. « 13 nouveautés horlogères prévues pour 2021 », sur Numéro Magazine (consulté le )
  17. « Heritage Watch et Cabestan primés au salon GTE », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
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