Épannelage (architecture)
L'épannelage d'urbanisme, en architecture, désigne la taille et la forme générale que peut prendre un bâtiment en fonction des règlements d'urbanisme[1]. Il est défini formellement par un graphique qui indique les lignes droites ou courbes dans lesquelles doivent s'inscrire les constructions de la zone urbaine. Il est appelé parfois « gabarit ».
L'épannelage est aussi le dégrossissage par l'ouvrier épanneleur d'un bloc de pierre afin de le sculpter dans la modénature[2]. Cette sculpture concerne aussi bien l'intérieur que l'extérieur de l'édifice.
Cela se compose de la hauteur du mur sur rue qui peut correspondre à la hauteur maximale de la façade verticale au bord de la voie de circulation. Il peut y avoir un couronnement qui définit la taille et la forme dans laquelle doivent s'inscrire les combles. Le couronnement devra par exemple s'inscrire dans un angle à 45° ou dans un arc de cercle dont la base est parallèle à la façade.
On définit aussi la norme à appliquer sur deux bâtiments construits de part et d'autre d'une cour intérieure et la différence de hauteur des murs de vis-à -vis avec les bâtiments sur rue[3].
Notes et références
- Conseil d'architecture, d'urbanisme et de l'environnement (consulté le 15 décembre 2020) :
« Maquette d’épannelage : maquette grossière reprenant sommairement la volumétrie (barre, tour) d’un projet (définition suffisante de l'ouvrage à consulter par les entreprises, plans à échelle 1/50e d'architecte et de BET, désignation du maître d'ouvrage). Elle aide à se représenter l’occupation du site (configuration du lieu où s’élève une ville ; site archéologique, industriel, militaire, minier. Un site propre est un site réservé par exemple au passage du tramway. Un site dit classé par les bâtiments). Cela permet à en apprécier les dimensions futures, à se figurer la forme et l’imbrication des volumes dans l’espace. »
- Jean de Vigan, Le Petit Dicobat, dictionnaire général du bâtiment, Arcature, 3e éd.
- En France, dans la plupart des plans locaux d'urbanisme, la densité d'occupation des sols (nb habitants / m2) est utilisée.