Élections législatives vanuataises de 1998
Des élections législatives eurent lieu au Vanuatu le . Il s'agit d'élections anticipées, à la suite de la dissolution du Parlement par le Président de la République, Jean-Marie Léyé, en conséquence d'une motion de censure contre le Premier ministre Serge Vohor[1].
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| Élections législatives vanuataises de 1998 | ||||||||||||||
Le nombre de sièges au Parlement (monocaméral) avait été accru, passant de cinquante à cinquante-deux. Il y eut 227 candidats, dont 70 indépendants[1].
Résultats
Le Vanua'aku Pati arriva en tête, mais le résultat fut à nouveau un Parlement sans majorité, nécessitant une coalition entre deux des trois principales formations. Cette fois, les deux partis anglophones (Vanua'aku Pati et Parti national unifié) laissèrent de côté leurs différences et s'unirent pour écarter l'Union des partis modérés (francophone). Donald Kalpokas (VP) devint premier ministre, tandis que Walter Lini conserva le poste de vice-premier ministre[1].
Par ailleurs, les petits partis disparurent à nouveau du Parlement, tandis que les candidats indépendants (sans étiquette) effectuaient une véritable percée, passant de deux à onze[1].
| Suffrages exprimés | 0 | 52 sièges à pourvoir | ||||
| Liste | Tête de liste | Suffrages | Pourcentage | Sièges acquis | Var. | |
|---|---|---|---|---|---|---|
| Vanua'aku Pati | Donald Kalpokas | 18 / 52 | -1[2] | |||
| Union des partis modérés | Serge Vohor | 12 / 52 | -5 | |||
| Parti national unifié | Walter Lini | 11 / 52 | +2 | |||
| Candidats indépendants | Néant | 11 / 52 | +9 | |||
Notes et références
- Vanuatu : élections du 6 mars 1998, Union interparlementaire
- par rapport au Front de l'Unité.