Église Sainte-Cécile d'Acquigny
L'église Sainte-Cécile est située à Acquigny, dans l'Eure. Construite au XVIe siècle, elle est remaniée au XVIIIe siècle. Elle est classée au titre des monuments historiques.
Église Sainte-Cécile | |
Vue d'ensemble | |
Présentation | |
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Culte | Catholique romain |
Rattachement | Diocèse d'Évreux |
Début de la construction | XVIe siècle |
Fin des travaux | XVIIIe siècle |
Architecte | Charles Thibault (pour le XVIIIe) |
Protection | Classée MH (1975, 2001)[1] |
Géographie | |
Pays | France |
Région | Normandie |
Département | Eure |
Ville | Acquigny |
Coordonnées | 49° 10′ 20″ nord, 1° 11′ 10″ est |
Description
La physionomie de l’église Sainte-Cécile d’Acquigny, telle qu’elle se présente aujourd’hui, est marquée par le XVIIIe siècle.
Elle a été construite vers 1545 pour le chœur, et entre 1552 et 1572 pour la nef, époque qui fut aussi celle de l’édification du château d’Acquigny. Si donc, aujourd’hui, nous pouvons être trompés par l’unité stylistique de cet édifice et de son décor, c’est que ses caractéristiques actuelles sont dues à la volonté continue d’un seul homme : Pierre Robert Le Roux d’Esneval, qui appartenait à une illustre famille de robins rouennais. Pierre-Robert Le Roux d’Esneval était président à mortier au parlement de Normandie, il est plus connu sous le nom de « Président d’Acquigny ». Cette église est classée[1] au titre des monuments historiques en 1975 et 2001.
La façade a été refaite par « le Président » avec l’aide de l'architecte rouennais Charles Thibault. Il fit reconstruire la tour du clocher vers 1750 et la façade vers 1780, l’une en brique et l’autre en pierre. On peut y reconnaître les figures, en bas-relief, de saint Mauxe et de saint Vénérand sculptées par Fouquet.
La décoration intérieure est l’œuvre du « Président d’Acquigny ». Cette décoration est marquée par les boiseries, la dorure et les tableaux. La première pierre des constructions fut bénie le et les travaux terminés le .
Le chœur a été restauré en 1976, à la suite du classement de l’église en 1975.
Le maître-autel fut construit en 1748 en l’honneur de la naissance du fils du « Président d’Acquigny », Esprit-Robert-Marie Le Roux d’Esneval.
La chapelle du Saint-Esprit édifiée derrière le maître-autel est le joyau de cette église. Ce véritable petit salon fut dédié au Saint-Esprit le .
La superficie de la sacristie est très importante, en particulier pour une église de village. Au-dessus de cette sacristie se trouvent les appartements du Président restés dans l’état où il les a laissés. Notamment, son oratoire surplombé d’un crâne présenté dans une vitrine devant lequel il pouvait méditer. Ce crâne est celui de Dom Rigobert Levesque [2] mort le .
Depuis la restauration intervenue en 1976, l'église Sainte-Cécile a subi des détériorations importantes dues à l’humidité et à l’usure du temps. Un projet de rénovation porté par une association locale («Les amis de l’église Ste-Cécile d’Acquigny», parution au JO le ), a donné lieu à une nouvelle phase de restauration en 2016, portant sur la toiture et les éléments extérieurs de l'église. Une nouvelle phase de restauration, se concentrant cette fois-ci sur l'intérieur de l'église, est en cours de préparation.
Visite
On peut visiter la nef, le chœur et la sacristie tous les samedis de 15h30 à 17h30 de la mi-juin jusqu'aux journées du patrimoine.
Galerie d'images
Notes et références
- Notice no PA00099291, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « Reliquaire de Dom Rigobert Levesque », notice no PM27001900, base Palissy, ministère français de la Culture. Fut prieur de l'abbaye de Hautefontaine.
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Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la religion :
- Ressource relative à l'architecture :