Église Saint-Jean-Baptiste de Warcq
L'église Saint-Jean-Baptiste est une église située à Warcq, en France, comprenant une partie de style roman et une partie gothique.
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Paroisse |
Paroisse de La Résurrection (d) |
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Classé MH () |
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Coordonnées |
49° 46′ 10″ N, 4° 40′ 53″ E |
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Description
La nef comprend trois travées, flanquées de bas-côtés et se prolongeant en un chœur sur deux travées.
La première travée, correspondant au portail et à la tour-porche, semble remonter à l'époque romane[1]. L'extérieur de la tour-porche a été aménagé et défiguré. À l'intérieur, toutefois, l'architecture romane a été conservée avec de puissants arcs à impostes tendus entre les murs massifs portant la tour[2].
Le reste de la nef est de style gothique. Les nervures des voutes retombent, en s'enchevêtrant, sur des chapiteaux ronds du XVIe siècle à feuillages et têtes sculptées. Les deux travées du chœur ont des voutes plus basses que la nef et sont un peu antérieures[1].
Des verrières représentaient sur un premier vitrail saint Jean-Baptiste, sur un deuxième saint Nicolas et sur un troisième sainte Barbe. Ces vitraux, de l'école hollandaise, ont été réduits en fragments, durant la Première Guerre mondiale. Les fragments recueillis ont été entreposés à la mairie de Warcq, puis replacés entre 1930 et 1945 dans une baie de l'abside[3]. De nouveaux vitraux ont été installés en 2008[4].
Localisation
L'église est située sur la commune de Warcq, dans le département français des Ardennes.
Historique
Le bourg de Warcq fait partie au Moyen Âge du comté de Chiny, avant d'être acquis par Louis de Mâle, comte de Flandre et de Rethel[1]. En 1306, la paroisse est la plus importante des 23 paroisses de l'ancien doyenné de Launois[5]. Cette paroisse est rattachée à l'abbé de Saint-Hubert[6]. Une statue en bois du sculpteur Franot et un buste-reliquaire de saint Hubert, patron de la ville de Liège et patron des chasseurs, existaient, tous les deux du XVIIIe siècle, mais seul le buste-reliquaire est resté sur place aujourd'hui[7] - [8].
Le bâtiment a souffert des inondations de la Meuse. En 1776, l'archevêque de Reims doit l'interdire aux offices, durant cinq ans, pour mener à bien des réfections[9].
L'édifice est classé au titre des monuments historiques en 1927[10].
Références
- Collin 1969, p. 176.
- Collin 1974, p. 156.
- Ministère de la Culture - Verrières
- Rédaction L'Union 2008.
- Vadon 1976, p. 217.
- Demouy 2005, p. 733.
- Pinard 2010, p. 37.
- Ministère de la Culture - Statue de Saint-Hubert
- Vadon 1976, p. 211.
- « Église », notice no PA00078547, base Mérimée, ministère français de la Culture
Voir aussi
Bibliographie
- Hubert Collin, Les Églises anciennes des Ardennes, Édition de l'office départemental du tourisme des Ardennes, , 178 p..
- Hubert Collin, Les églises rurales romanes du pays de Reims et des Ardennes, Société d'études ardennaises, , 159 p..
- Jacques Vadon, « Warcq », Revue Historique Ardennaise, no XI,‎ , p. 209-226=.
- Patrick Demouy, Genèse d'une cathédrale : Les archevêques de Reims et leur Église aux XIe et XIIe siècles, Langres, Éditions Dominique Guéniot, , 814 p. (ISBN 2-87825-313-2).
- Rédaction L'Union, « Warcq : les amateurs de vitraux à la fête ! », L'Union,‎ (lire en ligne).
- Jean-François Pinard, Les Ardennes religieuses, Euromédia, , 159 p..
Article connexe
Liens externes
- Ressource relative à l'architecture :
- Ressources relatives à la religion :
- Ministère de la culture (objets mobiliers), « Statue saint-Hubert ».
- Ministère de la culture (objets mobiliers), « Verrières ».