Église Saint-Didier de Montbellet
L'église Saint-Didier est une église romane située sur le territoire de la commune de Montbellet, dans le département français de Saône-et-Loire en région Bourgogne-Franche-Comté. Elle relève de la paroisse Notre-Dame-des-Coteaux en Mâconnais (qui a son siège à Lugny).
Église Saint-Didier de Montbellet | ||||
Présentation | ||||
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Culte | catholique | |||
Type | Église | |||
Rattachement | Édifice consacré du diocèse d'Autun, relevant de la paroisse Notre-Dame-des-Coteaux-en-Mâconnais (Lugny) | |||
Style dominant | Art roman | |||
GĂ©ographie | ||||
Pays | France | |||
Région | Bourgogne-Franche-Comté | |||
DĂ©partement | SaĂ´ne-et-Loire | |||
Ville | Montbellet | |||
Coordonnées | 46° 28′ 33″ nord, 4° 52′ 27″ est | |||
GĂ©olocalisation sur la carte : SaĂ´ne-et-Loire
GĂ©olocalisation sur la carte : Bourgogne
GĂ©olocalisation sur la carte : France
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Historique
L'église a été érigée à l'époque romane.
Elle faisait partie, initialement, d’un prieuré dépendant de l'abbaye de Saint-Claude dans le Jura et qui avait pour annexe la chapelle de Saint-Oyen, du nom d'un saint jurassien.
« Mon église est placée sur une hauteur au milieu de la paroisse. Le clocher est octogone, élevé de soixante-deux pieds. À cent pas d'elle sont deux maisons à son couchant, et une croix à la même distance. » écrivait le curé de Montbellet au milieu du XVIIIe siècle[1].
Des dégâts dus à la foudre obligèrent à des travaux qui furent entrepris en 1962 (extérieur) et 1963 (intérieur). L'église, fermée durant ce temps, fut rouverte en .
Début 2000, l'église subit une rénovation complète.
Architecture
On peut observer, à l’intérieur, trois étapes successives de construction :
- De l'époque romane (XIIe siècle), il reste la travée sous clocher avec coupole octogonale sur trompes, portée sur deux arcs latéraux qui permettent le passage du plan rectangulaire au plan carré.
- De l'époque gothique date le chœur, qui est de la fin du XIIIe siècle ou du début du XIVe, à chevet plat, qui est profond de deux travées ; il est voûté d’ogives chanfreinées, que sépare un fort arc doubleau au cintre légèrement brisé. Ce chœur communique au sud avec une petite sacristie.
- Enfin, du début du XVIIIe siècle date la nef rectangulaire, agrandie en 1702. Bâtie sur un sol en pente, elle présente une particularité remarquable : une assez forte déclivité d’ouest en est.
Quatre dalles funéraires du XIXe siècle en pierre calcaire gravée (pierre rose de Préty, coquillé) forment le dallage du porche de l’église. Sont bien conservées celle de Georges-Marie, baron de Montbellet (1761-1813), capitaine de cavalerie (érigée par son épouse, Marie-Julie Pauline de Colbert, née à Saint-Germain-en-Laye, marraine de la cloche de l’église) et, devant cette dalle, celle de Benoît Lafontaine (1795-1867), maire de Montbellet (sur laquelle apparaît la rose et l’écharpe de maire). A côté : dalle très effacée du maire Laurencin (avec les mêmes insignes de maire).
Liens externes
- Ressources relatives Ă la religion :
- Site internet de la paroisse Notre-Dame-des-Coteaux en Mâconnais (Lugny)
Articles connexes
Références
- Alain Dessertenne et Françoise Geoffray, La carte de Cassini en Saône-et-Loire : description topographique des paroisses. Transcription intégrale des réponses données par les curés pour la plupart des paroisses de l’actuelle Saône-et-Loire lors de l’enquête lancée pour établir la carte de Cassini en 1757, Cercle généalogique de Saône-et-Loire, 2015, p. 256.