Église Saint-Barthélemy de Granier
L'église Saint-Barthélémy est une église catholique, située dans l'ancienne commune de Granier, qui a fusionné dans la nouvelle commune d'Aime-la-Plagne, en Savoie. L'église est placée sous le patronage de saint Barthélemy.
Église Saint-Barthélémy de Granier | ||||
Présentation | ||||
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Culte | Catholicisme | |||
Début de la construction | XVe siècle | |||
Style dominant | Art baroque savoyard | |||
Géographie | ||||
Pays | France | |||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | |||
Département | Savoie | |||
Ville | Aime-la-Plagne (Granier) | |||
Coordonnées | 45° 34′ 20″ nord, 6° 39′ 03″ est | |||
Géolocalisation sur la carte : Savoie
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Géolocalisation sur la carte : France
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Histoire
Les premières mentions de la paroisse ou de l'église datent du XIVe siècle sous la forme Ecclesia de Graneriis puis en 1608 avec Ecclesia parrochialis Graneriorum[1]. La paroisse semble avoir été créée en 1344, en étant détachée de la paroisse d'Aime[2], où le premier document parlant de celle-ci indique l'agrandissement d'une chapelle[3].
Au cours du XVIe siècle, l'édifice est de nouveau modifié et agrandi[3]. L'église est consacrée le [3]. Vers la fin du siècle suivant, l'église est à nouveau modifiée[3]. Les travaux se terminent en 1673 avec la consécration de l'église par l'archevêque de Tarentaise[4].
Le XVIIIe siècle voit de nouveaux travaux être réalisés (clocher, chœur), amenant à une nouvelle consécration en le [4].
Description
L'église est reconstruite dans un style baroque au XVIe siècle[2].
Le chœur, réalisé selon un plan médiéval en cul-de-four, est reconstruit au XVIIe siècle, dans un style baroque[2], (prix-fait 1647), s'inspirant notamment de celui de l'église Saint-Laurent de Montgirod[3]. Il est consacré le [3].
L'église possède un retable du maître-autel réalisé par le maître sculpteur Valsesian, Jacques Antoine Todesco, en 1677[2] - [4].
L'édifice possède une chapelle dédiée à sainte Barbe et fondée en 1477[4].
Le clocher se termine par une flèche en tuf[4], réalisé par le maître-maçon Valsesian, Pierre Martinet, en 1732[2].
Voir aussi
Bibliographie
- Marius Hudry, Fondation pour l'action culturelle internationale en montagne, En Tarentaise : sur les chemins du Baroque, vol. 2, Chambéry/Montmélian, La Fontaine de Siloé - FACIM, coll. « Les Patrimoines », , 335 p. (ISBN 978-2-84206-422-8, lire en ligne). .
- Jean-Pierre Duc, Granier sur Aime : l'héritage communautaire, vol. 23, Mémoires de l'Académie de la Val d'Isère, , 147 p.
- Jean-Pierre Duc, Granier sur Aime : la bonne paroisse, vol. 23, Mémoires de l'Académie de la Val d'Isère, , 72 p.
- Jean-Pierre Duc, Granier sur Aime : une école au soleil, publié à compte d'auteur, , 56 p.
- Marius Hudry, Histoire des communes savoyardes : Albertville et son arrondissement (vol. 4), Roanne, Éditions Horvath, , 444 p. (ISBN 978-2-7171-0263-5), p. 122-124. ([PDF] lire en ligne)
Notes et références
- Henry Suter, « Article « Granier » », Noms de lieux de Suisse romande, Savoie et environs, sur henrysuter.ch, Henry Suter, 2000-2009 (consulté en ).
- Sur les chemins du Baroque : Tarentaise, p. 219-226 (lire en ligne).
- Histoire des communes savoyardes 1982, p. 123.
- Histoire des communes savoyardes 1982, p. 124.