Église Saint-Barthélemy de Fleury-la-Montagne
L'église Saint-Barthélemy de Fleury-la-Montagne est une église située sur le territoire de la commune de Fleury-la-Montagne dans le département français de Saône-et-Loire et la région Bourgogne-Franche-Comté.
Type | |
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Culte | |
Rattachement | |
Diocèse | |
Paroisse |
Paroisse Saint-Hugues-en-Brionnais-Bords-de-Loire (d) |
Religion | |
Patrimonialité |
Inscrit MH () |
Pays | |
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Région | |
Commune |
Coordonnées |
46° 12′ 20″ N, 4° 07′ 08″ E |
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Historique
L'église est sans doute du XIIe siècle : le chœur, l'abside, une partie du clocher et le portail occidental sont romans. La transformation de l'intérieur a commencé en 1783 et s'est poursuivie dans la première partie du XIXe siècle.
Elle fait l'objet d'une inscription au titre des monuments historiques depuis le [1].
Description
Le clocher est une tour carrée construite sur la travée de chœur. Il comprend trois niveaux de baies, ce qui est inhabituel pour une église à nef unique[2]. Le portail ouest a deux chapiteaux. Celui au nord est orné de feuilles d'acanthe et de deux animaux musiciens : un bouc et un âne. Celui du sud, également orné de feuilles d'acanthe, montre un faune habillé d'un pagne tenant une fronde dans la main gauche et un bouclier dans la main droite. Le linteau figure l'adoration des mages et le tympan le .
L'une des particularités remarquables de l'église est de disposer d'un cadran solaire (mur oriental de la travée de chœur, au sud de l'abside)[3].
- le chevet
- Le tympan
- Le cadran solaire
- L'intérieur de l'église
- Chapiteau, l'âne musicien
Articles connexes
Références
- Notice no PA00113279, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Anelise Nicolier, La construction d’un paysage monumental religieux en Brionnais à l’époque romane : Thèse? spécialité : Archéologie médiévale, Lyon, Université Lyon II, , Tome 3, volume 2 : Corpus pp. 3-18
- Il est gravé sur trois blocs contigus à 2,57 m du sol. Il mesure 35 cm de haut et 20 cm de large. Il est composé de sept rayons de longueurs inégales et à l’extrémité desquels est inscrit un chiffre romain. Le gnomon a disparu. Source : Anelise Nicolier, Les cadrans solaires des églises romanes du Brionnais : mesurer le temps dans les temples de l'Éternel, revue « Images de Saône-et-Loire » n° 194 (juin 2018), pp. 14-15.