Église Saint-Aubin de Toulouse
L'Ă©glise Saint-Aubin est un Ă©difice religieux catholique qui se situe dans le quartier populaire de Saint-Aubin-Dupuy, Ă l'est du centre historique de Toulouse, en France.
Église Saint-Aubin | |||||
Vue générale | |||||
Présentation | |||||
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Culte | Catholique romain | ||||
DĂ©dicataire | Saint Aubin d'Angers | ||||
Rattachement | Archidiocèse de Toulouse | ||||
GĂ©ographie | |||||
Pays | France | ||||
RĂ©gion | Occitanie | ||||
DĂ©partement | Haute-Garonne | ||||
Ville | Toulouse | ||||
Coordonnées | 43° 36′ 13″ nord, 1° 27′ 20″ est | ||||
GĂ©olocalisation sur la carte : Toulouse
GĂ©olocalisation sur la carte : Haute-Garonne
GĂ©olocalisation sur la carte : Occitanie
GĂ©olocalisation sur la carte : France
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Massive et sans clocher, cette église fut construite à partir de 1847 par l'architecte Jean-Marie-Thérèse-Auguste Delort sur un ancien cimetière, dans un style qui marie arts gothique, roman et byzantin. C'est le plus gros chantier religieux du XIXe siècle à Toulouse[1]. Elle est ouverte en 1853.
Historique
Cette église est mise en œuvre à la suite de l'organisation d'un concours anonyme. Malgré la participation du célèbre Henri Labrouste, ce concours est un échec, voire un triple échec. Trente-deux projets arrivent à la mairie de Toulouse en . Ils sont exposés deux dimanches à la vue du public, ce qui permet aux journalistes et aux autres critiques de mener une campagne d'opinions. La plupart des projets sont soit trop chers, soit trop compliqués à réaliser ou entachés de graves fautes. Ils sont alors renvoyés à leurs expéditeurs. Seulement sept projets ont été retenus. Et c'est celui de Jean-Marie-Thérèse-Auguste Delort qui est accepté.
L'église étant construite sur un ancien cimetière, l'architecte a dû préserver une église souterraine. Le cimetière présent à cet endroit a été déplacé à l'actuelle Terre Cabade. L'église est financée par la municipalité qui n'accorde que 400 000 francs pour la réaliser. Le conseil municipal n'en octroie que 25 % (soit 100 000 francs). Avec le peu d'argent qu'a reçu l'architecte, il n'a jamais pu finir son œuvre. La première pierre fut consacrée le . Dans la même année, malgré ses murs aveugles et son toit provisoire l'édifice fut donné au culte. En 1929, la somme des rénovations pour essayer de le finir s’élevait à 900 000 francs, même s'il manquait toujours à cette époque les voûtes, la façade, le clocher et tout le décor.
Cette église, qui, au départ, devait être un grand projet, a finalement été beaucoup simplifiée au grand désespoir de M. Delort[2]. La vision que l'on a dès l'entrée des voûtes de la nef inachevée est très parlante.
Galerie d'images
- L'abside
- Vue de l'intérieur
- L'orgue de chœur
Notes et références
- La Haute-Garonne, encyclopédie illustrée, Éditions Privat, page 284 (ISBN 2-7089-5811-9).
- Académies et Sociétés savantes de Toulouse par Guy Desbonnets en 1996.