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Église Notre-Dame de Rumengol

L'église Notre-Dame de Rumengol est située à Rumengol, commune du Faou, dans le Finistère en France. Deux pardons célèbres s'y déroulent chaque année, le dimanche de la Trinité et le jour de l'Assomption (). L'Église catholique lui donne le statut de sanctuaire diocésain[1].

Église Notre-Dame de Rumengol
Vue générale de l'église.
Vue générale de l'église.
Présentation
Culte catholicisme romain
Type église paroissiale, sanctuaire diocésain
Rattachement diocèse de Quimper et Léon
Début de la construction XVIe et XVIIIe siècles
Protection Logo monument historique Classé MH (1985)
Géographie
Pays Drapeau de la France France
Région Bretagne
Département Finistère
Ville Le Faou
Coordonnées 48° 18′ 08″ nord, 4° 08′ 55″ ouest
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Église Notre-Dame de Rumengol
Géolocalisation sur la carte : Bretagne
(Voir situation sur carte : Bretagne)
Église Notre-Dame de Rumengol
Géolocalisation sur la carte : Finistère
(Voir situation sur carte : Finistère)
Église Notre-Dame de Rumengol

Description

L'église Notre-Dame de Rumengol est un monument historique classé depuis 1985[2]. L'édifice date du XVIe siècle (les deux porches, les portes et fenêtres, les murs du transept) par les Quelennec, vicomtes du Faou et fut largement reconstruite au XVIIIe siècle entre 1731 et 1754 (chœur, ajout des bras du double transept).

L'église est bâtie sur un ancien site de culte druidique.

La sacristie date de 1694 et son toit est en forme de carène renversée. Le chœur et les bras du transept sont agrandis au milieu du XVIIe siècle. Plusieurs blasons se trouvent dans l'église et ont été récemment restaurés. L'ossuaire a disparu au XIXe siècle mais une chapelle extérieure fut construite dans l'enclos paroissial en 1880. Le tympan du porche sud représente l'Adoration des mages. Plusieurs retables datent du XVIIe siècle et présentent des statues et des tableaux de belle facture : le retable nord, dit « retable de Évangélistes » possède des statues de saint Marc et des autres évangélistes et de l'Eucharistie et le retable sud le baptême du Christ.

Les vitraux anciens furent réalisés par Allain Cap[3], un célèbre peintre verrier[4]. Les vitraux actuels datent du XIXe siècle et du début du XXe siècle (la maîtresse-vitre évoque la création du sanctuaire). L'église possède un riche mobilier religieux : chaire à prêcher (1779), croix processionnelle (XVIIe siècle), ostensoir, calice et patène (XVIIIe siècle) et tribune portant des statues de saints bretons. Par ailleurs de nombreuses statues dont celles de saint Guénolé, saint Corentin, saint Charles Borromée et sainte Barbe ainsi que celle de Notre-Dame foulant le dragon ornent l'église. Les orgues datent de 1876.

Le calvaire du cimetière date de 1443[5] (il a été réalisé, ainsi que le porche de l'église, par l'atelier ducal du Folgoët[6]) et porte les armoiries de la famille Quelennec-Poulmic[7]. Déplacé en 1925 dans le nouveau cimetière, il a retrouvé en 1997 sa place d'origine dans le placître.

Une chapelle de plein air, appelée « chapelle du couronnement », est construite en 1880 entre l'église et le cimetière par Gustave Bigot et est utilisée lors des pardons.

Les chauves-souris de Rumengol

Les combles de l'église Notre-Dame de Rumengol ont fait l'objet d'un arrêté préfectoral de protection de biotope en date du « afin de garantir la conservation du biotope nécessaire à la reproduction, au repos et à la survie des chauves-souris » car les combles de l'église abritent « une colonie de reproduction et d'hivernage de grands rhinolophes ainsi que la pipistrelle commune ». L'accès du public y est interdit[8].

Divers

Une gabarre restaurée et classée monument historique porte le nom de Notre-Dame de Rumengol.

Galerie d'images

  • Le porche.
    Le porche.
  • Six apôtres dans le porche.
    Six apôtres dans le porche.
  • Les six autres apôtres du porche.
    Les six autres apôtres du porche.
  • Vue intérieure de l'église.
    Vue intérieure de l'église.
  • Le retable du maître-autel.
    Le retable du maître-autel.
  • La Cène représentée sous le maître-autel.
    La Cène représentée sous le maître-autel.
  • Le baptistère datant de 1660.
    Le baptistère datant de 1660.
  • Vitrail dans l'église de Rumengol.
    Vitrail dans l'église de Rumengol.
  • Autre vitrail de l'église.
    Autre vitrail de l'église.
  • Le buffet d'orgues (1876).
    Le buffet d'orgues (1876).

Notes et références

  1. « Notre-Dame de Rumengol : Un sanctuaire diocésain », sur diocèse-quimper.fr, diocèse de Quimper et Léon (consulté le ) : « Rumengol est un sanctuaire diocésain dédié à la Vierge mais également à la Trinité. Haut lieu de pèlerinage et de pardons, de nombreux rassemblements se déroulent sur ce site au centre du diocèse de Quimper et Léon. »
  2. Notice no PA00089926, base Mérimée, ministère français de la Culture
  3. Allain Cap, né le à Lesneven, mort le
  4. Charles-François Farcy et François-Fortuné Guyot de Fère, Le Foll-Goët, "Journal des artistes : annonce et compte rendu des ouvrages de peinture, sculpture, architecture, gravure, lithographie, poésie, musique et art dramatique", 1844, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k423911m/f313.image.r=Cuburien?rk=1072966;4
  5. Inventaire Général du Patrimoine Culturel, « Calvaire, Rumengol (Le Faou) », sur patrimoine.region-bretagne.fr, (consulté le )
  6. Jean-Yves Cordier, « La Collégiale du Folgoët. I. L'Autel des anges. », sur lavieb-aile.com, (consulté le ).
  7. http://www.croix-finistere.com/commune/le_faou/le_faou.html
  8. http://inpn.mnhn.fr/docs/apb/FR380056220010112.pdf

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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