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Église Notre-Dame de Brennilis

L'église Notre-Dame et son enclos paroissial sont un ensemble architectural datant du XVe siècle (1485) situé à Brennilis (Finistère).

Église Notre-Dame de Brennilis
Le clocher et le flanc sud de l'église Notre-Dame.
Le clocher et le flanc sud de l'église Notre-Dame.
Présentation
Culte catholique romain
Type église paroissiale
Rattachement Diocèse de Quimper
Style dominant gothique flamboyant
Protection Logo monument historique Classé MH (1914)[1]
Géographie
Pays Drapeau de la France France
Région Bretagne
Département Finistère
Ville Brennilis
Coordonnées 48° 21′ 30″ nord, 3° 50′ 59″ ouest
Géolocalisation sur la carte : Finistère
(Voir situation sur carte : Finistère)
Église Notre-Dame de Brennilis

L'éminent chanoine Abgrall au début du XIXe siècle la considérait comme l'une des plus belles en ce qui concerne l'architecture et des plus riches pour sa statuaire.

Intérieur

  • le calvaire et son groupe de ND de Piété, œuvre de Roland Doré (XVe siècle) ;
  • la statuaire ancienne et de très grande qualité, dont Notre-Dame de Breac-Ellis dans une niche à volets ; elle tient dans ses bras l'Enfant Jésus qui, lui, porte le globe du monde. À ses pieds, une femme-serpent apparaît, une pomme à la main. Sa queue et la tresse de la Vierge s'entrelacent. Sur le bord supérieur de la niche on peut lire : « Notre-Dame de Breac-Ellis » (« Notre-Dame du Marais des Enfers ») ;
  • les 2 retables du maître autel (XVIIe siècle), et de la chapelle Sud (XVIe siècle), tous deux superbement sculptés ;
  • les vitraux de l'abside (XVe siècle) ;
  • la Croix d'argent (1650).

Une pierre gravée, dans le chœur, porte l'inscription :

« Yves Toux. Procureur. L'an mil CCCC IIII XX cinq (1485) commencement de cette chapelle »


  • Le chevet de l'église.
    Le chevet de l'église.
  • Le portail occidental.
    Le portail occidental.

Le pardon

Jusque dans la décennie 1960, le premier lundi de mai était le jour du pardon. Tous les paroissiens venaient rendre visite à Notre-Dame de Brennilis. De l'aube jusqu'à la nuit tombée, ils faisaient en marchant, voire à genoux, le tour de l'église, à l'intérieur ou à l'extérieur, afin d'expier leurs péchés. Ce pardon mêlait donc des survivances païennes au rituel chrétien[2].

Notes et références

  1. Notice no PA00089846, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  2. Françoise Surcouf, "80 symboles pour raconter la Bretagne", Les éditions du Palais, 2013.

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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