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Église Notre-Dame-de-l'Assomption de La Chapelle-Faucher

L'église Notre-Dame-de-l'Assomption est une église catholique située à La Chapelle-Faucher, en France.

Église Notre-Dame de l'Assomption
L'Ă©glise
Présentation
Destination initiale
Destination actuelle
Diocèse
Paroisse
Paroisse Notre-Dame-des-Hauts-de-l'Isle (d)
Style
Construction
XIIe – XVe siècle
Religion
Propriétaire
Commune
Patrimonialité
Coordonnées
45° 22′ 14″ N, 0° 45′ 04″ E
Localisation sur la carte de France
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Localisation sur la carte de Nouvelle-Aquitaine
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Localisation sur la carte de la Dordogne
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L'Ă©glise fait l'objet d'une protection au titre des monuments historiques[1].

Localisation

L'église est située dans le département français de la Dordogne, dans le village de La Chapelle-Faucher.

Historique

L'église a été construite au début du XIIe siècle par un moine du nom de Fuchurius qui a donné son nom au village : La Chapelle Fulchurius[2] - [3]. Le nom s'est transformé au cours du temps en La Chapelle Fauchier, puis La Chapelle Faucher.

L'église a été donnée à l'abbaye de Charroux[4] avant 1101[5]. Guillaume II d'Auberoche, évêque de Périgueux confirme la donation faite par son prédécesseur, Raynaud de Thiviers, de plusieurs églises à l'abbaye de Charroux[6].

En 1304, le prieuré a reçu la visite de l'archevêque de Bordeaux, le futur Clément V.

Pendant la guerre de Cent Ans, le Prince Noir incendie la Chapelle-Faucher, pille et détruit partiellement l'église. Pendant près de cent ans, le village et l'église sont abandonnés.

En 1485, le mur-pignon occidental est reconstruit. L'entrée de l'église est déplacée sur le mur sud-ouest en récupérant des éléments sculptés. Une Vierge à l'Enfant est placée au-dessus du portail[7]. À la même époque, le seigneur du château fait construire une chapelle de style Renaissance sur le côté sud de l'église comme chapelle sépulcrale de la famille de Bruc-Chabans. En 1515, Marguerite de Farges s'est mariée avec Charles de Chabans de Joumard en lui apportant la seigneurie de La Chapelle-Faucher[8] - [9].

Au XVIe siècle, l'église est décorée de peintures murales. Ces peintures murales ont été buchées et recouvertes d'un enduit de plâtre au XIXe siècle. Elles ont été retrouvées en 1991, en particulier un arbre de Jessé dans le chœur.

En 1789, le prieur commendataire de Notre-Dame est Pupier de Brioude[10].

La toiture et les crépis extérieurs ont été rénovés en 2007.

Protection

L'Ă©difice est inscrit au titre des monuments historiques le [1].

Architecture

Galerie de photos

  • La nef et le chĹ“ur.
    La nef et le chœur.
  • La nef et la tribune.
    La nef et la tribune.
  • La coupole sur pendentif.
    La coupole sur pendentif.
  • Vestige de la peinture reprĂ©sentant l'arbre de JessĂ©.
    Vestige de la peinture représentant l'arbre de Jessé.
  • MaĂ®tre autel de l'Ă©glise
    Maître autel de l'église

Références

  1. « Église Notre-Dame », notice no PA00082480, base Mérimée, ministère français de la Culture
  2. Voir panneau d'information à l'entrée de l'église.
  3. Dans la séance du 1er février 1883 de la Société historique et archéologique du Périgord, Grellet-Balguerie signale qu'il a trouvé un document dans le château de La Chapelle-Faucher , castrum et prioratus construits par un Helias Fulcherius de Chabans, miles, dominus de Agonaco. Le château et le prieuré sont sortis des possessions de la famille de Chabans avant d'y revenir au XVIe siècle (« Séance du 1er février 1883 », Bulletin de la Société historique et archéologique du Périgord, t. 10,‎ , p. 118 (lire en ligne)
  4. Comte de Saint-Saud, « Églises du Périgord dépendant d'abbayes poitevines : I. - Abbaye de Charroux », Bulletin de la Société historique et archéologique du Périgord, t. 48,‎ , p. 141 (lire en ligne)
  5. Jean-Claude Ignace, « Les dépendances monastiques étrangères dans l'ancien diocèse de Périgueux », Bulletin de la Société historique et archéologique du Périgord, t. 126, no 2,‎ , p. 258 (lire en ligne)
  6. Voir notice de l'abbé Brugière. La charge est signée le 6 des calendes de janvier 1101
  7. Morin 1991, p. 358
  8. Voir la notice de l'abbé Brugière.
  9. Alfred de Siorac, « Le château de La Chapelle-Faucher (un siège en 1653) », Le Chroniqueur du Périgord et du Limousin,‎ , p. 182 (lire en ligne)
  10. Robert Bouet, « Les religieux du Périgord au temps de ia Révolution française (1re partie) », Bulletin de la Société historique et archéologique du Périgord, t. 129, no 4,‎ , p. 571 (lire en ligne)

Voir aussi

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

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