École littéraire d'Ohrid
L'école littéraire d'Ohrid est la première école littéraire en vieux bulgare et en slave en général. Fondée par Clément d'Ohrid, qui selon sa biographie a enseigné à près de 3 500 élèves la lecture et l'écriture pour les prêtres et les scribes dans les années 893-916. Le premier assistant de Clément d'Ohrid fut Naum d'Ohrid en 893-910[1].
L'œuvre de Clément d'Ohrid et de l'école littéraire qu'il a créée en général est historiquement significative pour briser la pratique de l'hérésie ou du dogme trilingue. D'autre part, l'alphabétisation de masse est créée dans la langue maternelle, ce qui permet l'alphabétisation, l'éducation et la culture pour l'ensemble de l'Europe du Sud-Est et de l'Est et en particulier pour les terres russes où la Rus' de Kiev apparaît pour la première fois, et post factum la Moscovie. L'université de Sofia porte le nom du fondateur de l'école[2].
Les centres littéraires de l'école sont d'ailleurs Ohrid et Dévol, Debartsa, Glavinitsa et Velika dans le quartier Kutmichevitsa[3].
Références
- St. Clément d'Ohrid fonde la première école littéraire bulgare, en bulgare
- À la page 96 - La parole fut donné au chef de la délégation française, Mr. Justin Godart, ancien ministre, sénateur et homme politique connu. Il fut accueilli avec enthousiasme et prononça, en un français très choisi, les paroles suivantes : Nos très vieilles Universités françaises saluent donc N vôtre comme une contemporaine, souvent pour certaines, comme une aînée, car d’Ochrida à Sofia, de l’antique Capitale spirituelle à la nouvelle, le lien a été continu, les générations se sont transmis, quoiqu’on ait fait pour l’éteindre, la flamme qui brille aujourd’hui d’un ardent éclat dans les yeux d’une jeunesse forte, avide de savoir, de progrès, de justice, pour être sous la sage et ferme autorité d’un Roi aimé, digne de la Patrie et de la Liberté.
- L'école littéraire d'Ohrid dans le développement de la culture bulgare, en bulgare